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  Christian Jegourel

 

    

1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 22:51

Dans un entretient accordé au Figaro, Axel Ganz annonce stopper la parution du magazine Jasmin.

L’ancien patron de prisma presse qui a réussi l’exploit de construire un groupe de magazines très performant sur les terres d’hachette presse, signe, avec l’arrêt de Jasmin, son premier échec dans la presse magazine.

C’est plutôt les raisons avancées qui méritent réflexion.

Axel ganz avance qu’il n’y a pas de marché entre les magazines Elle et Femme actuelle. Ce qui est très étonnant en regard de la segmentation de ce marché. L’histoire de la presse magazine prouve, au contraire qu’il y a toujours de nouveaux segments surtout si les titres existants sont assez anciens et n’ont pas beaucoup évolué.

Il est curieux qu’Axel Ganz ne fasse aucune mention de la consommation en ligne et de la concurrence des sites thématiques. Le fondateur de Jasmin fait néanmoins état du temps disponible pour la cible de femmes urbaine qui fait face à une offre magazine importante. Il est plus probable que la progression de l’usage d’internet dans la cible visée par Jasmin soit, en partie responsable de cet échec. En partie mais certainement suffisamment pour bloquer la croissance du titre. Une analyse que vont devoir faire les autres éditeurs de presse magazine sur leurs titres existants.

Le rachat de aufeminin.com par le groupe Springer au détriment d’investissements, abandonnés, dans la presse papier doit également faire réfléchir (Axel Springer prend le contrôle d’auFeminin.com). Les magazines installés vont devoir faire évoluer leur stratégies au risque de perdre peu à peu des parts de marché dans le « temps disponible ».

.Articles en relation :

SPMI : quelques sites de presse magazine remarquables

Rapport Tessier : la presse face au numérique

Lagardère restructure ses magazines, prélude à une tendance de fond pour le secteur ?

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Life magazine stoppe sa parution papier et se concentre sur Internet

Hachette arrête la publication de Première aux USA

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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 21:14

Le Groupe Iliad, maison mère de Free, s’est porté candidat, ce 30 juillet 2007, à la quatrième licence de téléphonie mobile et a remis un dossier à l’ARCEP. 

Iliad considère que cette licence permettrait d’accélérer l’entrée du Groupe sur le marché des télécommunications mobiles en France, en s’appuyant sur son savoir-faire et sur les actifs du Groupe tels que la marque Free, sa base d’abonnés ADSL et son réseau de fibres optiques.

Les marges très élevées des opérateurs mobiles historiques, la baisse continue des charges de terminaison d’appels sur réseaux mobiles, la portabilité des numéros, la faculté d’obtenir rapidement un accord d’itinérance ainsi que la forte baisse du coût des équipements dessinent le cadre d’un modèle économique de développement attractif, reposant sur une offre simple, accessible à tous et sans engagement de longue durée.

D’après l’opérateur ADSL, la décision d’être candidat a également été motivée par la décision du Conseil d’Etat du 11 juillet 2007 qui souligne que le Gouvernement n’a à se prononcer sur la fixation définitive des modalités financières de la redevance due pour l’autorisation qu’à l’occasion de l’adoption du cahier des charges accompagnant cette autorisation. Ce qui n’est donc pas une décision définitive

Iliad considère que la réussite de ce projet repose sur trois facteurs clés :

- un aménagement des modalités financières qui pourrait se traduire par un paiement annuel échelonné de la partie fixe de la redevance, comme toutes les redevances d’occupation du domaine public. A cet égard, Iliad considère que l’éventuel paiement dès la délivrance de l’autorisation de la partie fixe de la redevance constitue une barrière à l’entrée sur le marché ;

- l’accès aux bandes de fréquences 900 MHz concomitamment aux fréquences 2.15 GHz : Iliad accueille favorablement la décision de l’Autorité d’attribuer, dès la fin de l’année 2009 à l’opérateur retenu pour la quatrième autorisation, une porteuse de 5 MHz dans la bande 900 MHz ;

- la mise en œuvre rapide d’accords d’itinérance et de partage de points hauts avec les opérateurs existants comme le prévoit l’appel à candidature. A cet égard, Iliad a toute confiance en l’ARCEP qui saura, en cas de difficultés à conclure ce type d’accords, trancher rapidement d’éventuels différends.

En ce qui concerne le calendrier, l’appel d’offres prévoit trois phases :

- une phase de qualification au terme de laquelle l’ARCEP écartera les candidatures ne respectant pas le cahier des charges de l’appel d’offres. Cela risque d’être rapide car Iliad est le seul candidat.

- une phase de sélection au terme de laquelle l’ARCEP retiendra avant le 29 février 2008 la candidature dont la note sera la plus élevée. 100% des gagnants ont joués.

- une phase de rédaction du cahier des charges, traduisant les engagements du dossier de candidature retenu ainsi que les modalités financières décidées par le Gouvernement pour délivrance de l’autorisation le 31 mars 2008 au plus tard.

A noter que le candidat retenu par l’ARCEP conserve la possibilité de renoncer à l’autorisation avant sa délivrance. SI donc les conditions énoncés plus haut ne sont pas remplies, Free pourra renoncer à la course à la 4ème licence. C’est néanmoins un joli bras de fer avec les pouvoirs public car si, comme tout semble l’indiquer, Iliad est le seul candidat, les pouvoirs publics auront du mal à justifier un non aménagement des conditions face à la concurrence. L’été va être chaud chez les lobbyistes.

Iliad le fait d’ailleurs largement remarquer dans son communiqué en soulignant : « A l’heure où les pouvoirs publics, au plus haut niveau de l’Etat, ont placé le pouvoir d’achat et l’intérêt des consommateurs au cœur de leurs préoccupations, l’arrivée d’un quatrième opérateur mobile et le développement de la concurrence sur ce marché représente une opportunité unique de concrétiser ces engagements. »

Bien joué comme d’habitude de la part des équipes de Xavier Niel mais vous le savez j’ai souvent trouvé que la stratégie de ce groupe était remarquable, il n’y a pas de raison que cela change.

Par contre si l’état ne cède pas, la situation de Free va devoir évoluer face à Neuf et Orange qui ont tous deux une offre quadruple play. Le retard des équipements Wimax met Free dans une situation où il ne peut plus attendre pour proposer une offre mobile. Je pensais à un accord avec Ten Mobile en attendant le Wimax mais les deux sont compatibles.

Si Free l’emporte c’est Neuf qui va avoir une grosse pression et Vivendi va tout faire pour essayer de fusionner Neuf et SFR. Le problème c’est qu’il n’est pas sûr que Vodafone soit d’accord....

Un dossier à suivre attentivement.

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 15:40

washingtonpost.com Le Washington Post est l’un des journaux américains le plus populaire sur Internet et la croissance de ses visiteurs uniques est très largement supérieure à la croissance organique du secteur.

Et pourtant la question de la survie du titre peut se poser :

Les revenus de la partie papier ont été en 2006 de 573 millions de dollars pour une diffusion de presque 674000 exemplaires par jour et de presque 940000 exemplaires le dimanche.

Sur le net, les revenus ont été d’un peu plus de 100 millions de dollars pour atteindre plus de 8 millions de visiteurs uniques chaque mois.

Le ratio est vite fait, compte tenu des coûts de production de contenus, si le transfert des lecteurs s’accélère vers le journal en ligne, il y aura un moment où les revenus totaux ne permettront plus de payer la rédaction.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 23:15

Reuters a annoncé que l’opérateur mobile Sprint et Google comptait s’unir pour développer un portail internet accessible sur un réseau Wimax. Il semble que Google prenne cette technologie très au sérieux car le moteur a annoncé cette semaine être prêt à investir 4,3 milliards de dollars dans une licence Wimax 700 MHz. Un accord avec Sprint, qui a annoncé son intention d’investir plusieurs milliards de dollars dans le développement d’un réseau, permettrait à Google de se concentrer sur les services.

Comme Clearwire, Sprint compte sur le Wimax pour prendre à contre-pied les opérateurs mobiles 3G et 3G+. Clearwire et Sprint ont d’ailleurs annoncé la semaine dernière leur intention de déployer un réseau national en commun basé sur le Wimax. Un autre accord avec Direct TV et Echostar leur donnera accès à des contenus vidéo pour faire de la télévision mobile. Clearwire est un peu en avance par rapport aux autres car il a commencé à déployer un réseau basé sur le pre-WiMAX OFDM. L’opérateur, dirigé par Greg Mc Caw, mettra à niveau son réseau dès que les équipements Wimax normalisés seront disponibles.

schema di copertura wimax

Le Wimax est un peu moins onéreux à déployer que la 4G bien que l’écart tende à se réduire un peu. Par contre la technologie Wimax est plus propice à la diffusion en mode IP avec des débits plus importants et le recours au Wimax permettrait plus facilement d’évoluer vers une tarification au forfait illimité fixe/mobile à l’instar de ce qui se fait en fixe avec l’ADSL.

L’enjeu est donc conséquent et si le Wimax est bien une technologie disruptive, les opérateurs « classiques » font tout pour en freiner le développement. Le secours de Google dans la boucle pourrait pousser les industriels à accélérer la mise à disposition de leurs produits prévus pour fin 2008 en volume.

Et en France ?

Cela pourrait avoir un impact en France où Free dispose d’une licence nationale nomade car si des équipements sont disponibles en volume l’année prochaine, cela permettra à Free de disposer d’une véritable offre quadruple play en tout IP. Une killer aps avec néanmoins les limites de couverture liée à la capacité de déploiement du réseau. A moins d’avoir un accord avec un MVNO pour l’accès à la 3G pour la voix…. Cela renforce les hypothèses d’un rapprochement avec Ten qui pourrait, de son côté se différencier avec une offre internet illimité Wimax.

Avec un coût de déploiement légèrement inférieur à celui d’un réseau 4G, cela signera définitivement le sort de la 4ème licence mobile sauf si l’état français accepte de transformer la licence nomade de Free en licence nomade moyennant une petite soulte ? Pas gagné et le lobbying des autres opérateurs va être intense.

Pour revenir à Sprint, l’américain envisage de déployer son réseau dans les principales grandes villes américaines et pouvoir adresser plus de 100 millions de client potentiels fin 2008. Ce serait pour Google un moyen de revenir dans la course aux technologies mobiles embarquées où Yahoo a pris de l’avance.

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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 23:01

Cohérent avec la stratégie de développement qui est de cristalliser des communautés d’intérêts autours de magazine en ligne, YouVox vient d’ouvrir son réseau social à l’adresse YouVox.net.

Conformément à la philosophie de départ de YouVox qui consiste à s’appuyer sur des solutions du marché, ce réseau social est basé sur la plateforme Ning.

Nous considérons, en effet que la valeur ajoutée des communautés YouVox est déterminée par la qualité de ses membres et des contenus générés par les animateurs et rédacteurs internautes plutôt que la maîtrise d’une technologie.

Chaque magazine YouVox dispose d’un groupe séparé qui permettra aux membres de choisir leurs centre d’intérêts et de piloter plus efficacement leurs liens avec d’autres YouVox Members.

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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 18:27

Depuis le temps que nous observons les convergences entre les industries des télécoms des médias et de l’internet, il devenait capital de proposer une formation diplômante intégrant ces trois univers en mutation.

C’est fait et c’est l’Essec qui tire la première en proposant dès septembre la première formation « Media Entertainment Executive Program ». Il s’agit de balayer les trois industries précitées et d’analyser en détails les différents enjeux stratégiques liés aux convergences des technologies, des services, des contenus et in fine des consommateurs.

Pour avoir participé à la constitution d’une partie du programme, je pense qu’il devrait permettre aux participants de mieux appréhender les enjeux majeurs auxquelles les Télécom, l’Internet et les médias sont confrontés à travers les différents modèles économiques et marketing à venir.

Quels impacts dans l’Internet et les médias peut avoir une décision prise dans le secteur des télécom ? Quels impacts pour les télécom et les médias si un géant de l’Internet rend gratuit ce qui est payant pour d’autres acteurs ? C’est ce type de réflexions et surtout une méthodologie qui permettra aux participants d’être les acteurs de ce changement qui seront dispensés pendant cette formation.

En bref voici le résumé de présentation de ce programme auquel Edgeminded sera associé à travers mon intervention sur les stratégies de convergences.

Les entreprises liées aux contenus incorporels subissent des mutations qui mènent depuis quelques années à la constitution d’un véritable secteur économique Médias et Entertainment. L’inéluctable combinaison des industries de contenu avec celles des technologies, des télécommunications et des médias bouleverse les pratiques et les enjeux de chacune d’elles.

Les acteurs de ces marchés doivent affronter de nouvelles modalités, contraintes et opportunités tant économiques que managériales.

Cette formation est répartie en 7 modules de 2 ou 3 jours incluant le samedi et des soirées débats.

Module 1 (3 jours) : Économie internationale des industries de l’immatériel

Module 2 (2 jours) : Gestion financière des entreprises des médias et de l’entertainement

Module 3 (2 jours) : Concurrence et régulation internationales des secteurs des médias et de l’entertainment

Module 4 (3 jours) : Sociologie et Marketing des marchés de la culture et des nouvelles technologies

Module 5 (2 jours) : Encadrement légal et contractuel des activités économiques de l’immatériel

Module 6 (2 jours) : Stratégie et industries convergentes

Module 7 (3 jours) : Management spécifique des hommes et des organisations des médias et de l’entertainment)

La formation a lieu sur le campus Essec Management Education de la Défense et est dispensée en Français et Anglais.

Télécharger la brochure

Téléchargez le dossier de candidature

Calendrier de la formation

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 18:29

C’est le cauchemar de tous les fournisseurs d’accès et de services qui vient de se réaliser aux Etats-Unis. La FFC, l’organisme de régulation américain des télécommunications ient de lever le monopole des câblo ur leurs terminaux de contrôle des abonnés. Concrètement cela signifie que tout client peut acheter dans le commerce un boitier compatible et se passer de la location de la set top box fourni par son opérateur.

En France cela signifierai la possibilité de se passer d’une « box » de FAI et de pouvoir la remplacer par une Apple TV ou n’importe quel appareil électronique offrant des fonctions de modem d’accès au réseau.

Le monopole des opérateurs dans la fourniture de services et contenus serait gravement menacé.

Revenons aux Etats-Unis.

Les différents câblo-opérateurs qui fournissent, depuis peu, des offres triple play : télévision, internet téléphonie se voient imposer l’obligation de rendre leurs réseaux ouverts à d’autres fabricants. C’est Apple qui doit se frotter les mains.

A terme cela pourrait signifier une perte progressive de la relation privilégiée avec les abonnés et autoriser des plateformes de services et de contenus, totalement extérieurs à l’opérateur, à proposer des programmes directement aux abonnés sans même avoir à obtenir l’autorisation du câblo. Une peu comme si l’on pouvait diffuser des contenus vidéos ou une offre de VOD sur les réseaux de Free, d’Orange ou de Neuf sans leur demander leur avis !

Cette décision va renforcer considérablement les acteurs comme TiVo, Sling ou Apple mais également des acteurs d’infrastructures comme Cisco.

Mais pire cela pourrait donner un avantage concurrentiel aux opérateurs de réseaux mobiles qui pourraient être tentés de commercialiser des box embarquant des fonctions SIP. Ou comment proposer de la téléphonie sur IP à domicile sans avoir à investir dans un réseau….

Si cela va avoir un impact direct au Etats-Unis dans la relation entre les fournisseurs d’accès et les industriels, cela pourrait également avoir des conséquences en Europe. En effet nos FAI sont très en avance sur les services triple ou quadruple play par rapport aux Etats-Unis et nos FAI s’appuient largement sur des solutions mixant open sources et adaptations propriétaires. Cela au grand damne d’acteurs comme Microsoft avec son offre Mediaroom (Microsoft TV devient Mediaroom). Si un industriel ou un détenteur de contenus veut être diffusé sur les réseaux de nos FAI il doit passer sous ses fourches caudines et à ses conditions. Avec le système américain, n’importe qui peut proposer une box et diffuser des contenus ouverts.

Doit-on y voir uniquement une décision américaine pour accélérer le marché US ou une tentative de faire revenir ses industriels dans la course en Europe ?

En tout cas cette décision va permettre aux industriels US de se renforcer en leur donnant accès à un marché considérable mais pourquoi est-ce que nos FAI n’en profiteraient pas pour proposer leur expérience à des acteurs comme Verizon ?

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 18:46

Le fabricant d’électronique grand public, d’informatique et de téléphonie mobile japonais nous a présenté une nouvelle gamme de portables Portégé ainsi qu’un nouveau mobile le G900.

C’est l’occasion d’interroger les dirigeants français sur leur positionnement par rapport aux autres constructeurs comme Apple, Samsung ou encore HTC qui commence une incursion dans la micro informatique avec ses HTC X7500 sous Windows Mobile 6 et surtout le HTC Shift sous Vista..

Nous passerons sur les nouveaux portables Toshiba qui présentent des caractéristiques techniques totalement en phase avec les dernières mises à jour en termes de composants et logiciels.

C’est du Core 2 Duo partout avec les cartes graphiques qui vont bien, un design sans faille et une cible entreprise caractérisée par l’identification par empreinte digitale et un discours appuyé sur le sécurisation des données.

L’amorce d’un terminal portable sécurisé est présente pour les aficionados de la marque car, si vous possédé un téléphone mobile G900 et un Portégé, dès que vous vous éloigné de votre PC portable, il se met en veille sécurisée. Vous vous rapprochez, la détection du téléphone portable libère la veille et vous pouvez retravailler sans avoir à vous identifier manuellement. Bien pratique même si cela oblige à tout acheter chez le même constructeur.

Revenons sur le téléphone portable car Toshiba n’est pas, en France un acteur très implanté sur ce segment de produits. Juste pour information, le constructeur japonais est numéro deux au Japon en téléphonie mobile.

Le nouveau G900 comme nous le détaille Denis Germain est un smartphone à usage professionnel. C’est largement rappelé dans la présentation de presse qui souligne que l’absence de GPS embarqué est volontaire pour préserver la batterie. C’est tout à fait vrai car pour avoir testé un mobile avec GPS, je peux témoigner que les fonctions « couteau suisse » pour un usage professionnel impose de ne pas s’éloigner d’une prise de courant sinon on ne tient pas la journée.

Je vous invite à découvrir l’interview vidéo du country manager de la division mobile, je l’ai invité à se positionner pars rapport à, ce qui j’identifie comme, leur plus proche concurrent : Samsung. Ce dernier s’essaie dans une stratégie de remontée en valeur vers le service avec son Sansa e200 et les services de Rhapsodie/Realmedia pour tenter d’offrir une alternative à Apple et Zune de Microsoft. Le téléphone de Toshiba sera-t-il un cheval de Troie pour aller plus avant dans le service comme vient de l’annoncer Nokia ? La réponse dans l’interview.

J’ai ensuite interviewé Alain Kergoat, le directeur marketing en France, sur les aspects de convergences.

Nous apprenons ainsi que Toshiba propose des contenus sur un portail mobile au Japon. Quelle est la vision du constructeur et sa stratégie en Europe ? Verra-t-on des set top box Toshiba à l’instars d’Apple TV ?

Les réponses d’Alain Kergouat :

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 18:13

La société ICE a développé une technologie qui permet de transformer les publicités « passives » affichées en télévision par des publicités cliquables comme sur internet.

De cette manière le téléspectateur peut obtenir des informations et acheter directement en ligne les produits ou services en relation avec le programme audiovisuel.

C’est une nouvelle forme de commerce en télévision qui pourrait bien devenir l’élément moteur de l’économie de la TV 2.0.

Si le téléachat traditionnel est une succession de présentations de produits, le potentiel offert par ICE est d’insérer des publicités directement dans le programme de télévision. Les marques peuvent ainsi vendre directement leurs produits en relation directe avec le programme. Acheter le téléphone de Jack Bauer dans 24H ou un collier dans Desperate Housewives…

ICE appelle cela l’IVC, « Interactive Video Commerce ». Le téléspectateur, un peu moins spectateur et un peu plus acteur, peut naviguer dans des menus qui présentent les produits puis décider de les acheter en ligne.

La recherche d’information ou l’acte d’achat se fait comme sur un site internet sauf qu’avec ICE, l’utilisateur navigue avec sa télécommande.

Cela va contribuer à accélérer la monétisation de l’espace à l’intérieur même des programmes. Si demain le niveau de monétisation est suffisant, les chaînes de télévision ne serviront plus à rien. Un studio pourra produire un épisode de série, monétiser son espace et espérer que l’épisode soit téléchargés ou vu sur tous les sites de partage… Plus de piratage, l’économie est dans le contenu.

ICE présente cette technologie comme une possibilité de monétisation supérieure à la publicité traditionnelle et surtout un excellent moyen de placement de produits.

La société ICE semble être la première à proposer ce type de technologie qui devrait remplacer la publicité traditionnelle trop contournée par les systèmes de PVR et autres outils de podcast. Avec cela plus de souci de « time shifting », « place shifting » et « device shifting » pour les ayants droits. Si vous en connaissez d’autres merci de les citer et d’en parler dans les commentaires de cet article.

Beaucoup d’entreprises commerciales seront intéressées par ce type de technologies qui permettent d’exacerber l’acte d’achat d’impulsion. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les chaînes de télé car ce sont les opérateurs de réseaux qui vont bénéficier de ce type d’apports. Le PPA pay per action en télé ?

Je vous laisse découvrir la démonstration avec un épisode de Sex And The City : ICI

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 18:12

Pour l’annonce des versions internationales de Google, Marissa Meyer détaillait la vision du moteur dans l’écosystème de la recherche sur internet.

Pour Marissa il y a 4 points clés qui caractérisent cette activité sur lesquels Google est, bien sûr, très focalisé.

Le premier est la compréhension de la question. Le sens de la requête posée. L’amélioration de cette fonction provient de l’analyse des requêtes similaires et la comparaison des résultats.

Le second est la pertinence.des résultats. Quel est le résultat le plus pertinent à afficher en premier.

Le troisième est la vitesse de traitement pour afficher les résultats et le quatrième est l’expérience d’usage pour les utilisateurs. Il faut faire simple et efficace. Comment les résultats apparaissent.

Mais je vous laisse découvrir cette présentation un peu longue mais intéressante :

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