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  Christian Jegourel

 

    

4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 21:55

Devant l’hégémonie de Google, le gant de Redmond n’est pas à la fête, il vient donc de renforcer ses services avec Microsoft Ad Center.

L’éditeur de Seattle vient de proposer à des clients tests d’utiliser une nouvelle fonctionnalité baptisée ContentAds qui placera des publicités contextuelle sur les sites MSN Money, MSN Real Estate et Windows Live. Ce type de fonctionnalité le replace dans la course face à ses concurrents Google AdSence et Yahoo Publisher.

Dans le même temps le numéro 1 mondial des jeux vidéo annonce un accord avec Massive, entreprise racheté par Microsoft cette année. Cet accord permettra à l’éditeur de jeux de gérer des publicités sur ces programmes compatibles Xbox. Entre éditeurs on se comprend mieux.

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 15:45

La musique en ligne est-il devenu l’eldorado ? La période de Noël va être encombré et concurrentielle pour Apple. Qui a dit qu’avec Internent les frontières entre les marchés s’estompaient ?

Est ce sous l’effet défensif du téléchargement illégale, d’une stratégie produit ou d’un réel secteur en développement, il faut reconnaître que des acteurs de tous horizons se sont lancés dans le créneau.  

Tour d’horizon

Apple avait dégainé le premier et est resté, assez curieusement le seul sur le créneau pendant plusieurs années. Cela lui a permis de se refaire une santé et de positionner la pomme comme un acteur majeur du contenu sur Internet. Pendant ce temps là les majors passaient leur temps a essayer de contrer le P2P et à freiner l’évolution de leur écosystème.

Les distributeurs « classiques » on ensuite essayés de monter leurs plateforme sans grand succès, en grande partie à cause des majors qui ne voulaient pas se retrouver dans le rôle de Danone face à Carrefour ou Auchan. Je passe sur les différentes initiatives modestes, , Microsoft annonce à son tour un combiné baladeur (Zune) et une plateforme de téléchargement basée sur ses propres protections DRM et son player. Comme çà, cela lui permet en plus d’installer une technologie sur le marché. Dans la foulée Samsung qui lorgne sur Apple depuis des années, annonce ses offres baladeurs et plateformes… Jusqu’ici, donc rien de très surprenant.

MySpace ce qui pourrait changer

Avec la filiale Internet de News Corp, c’est une autre dimension du puzzle planétaire de la guerre de l’Internet qui s’enclenche. MySpace ne va pas proposer de lecteur mais se concentrer uniquement sur la diffusion de contenus. Il faut reconnaître que le site possède de bons atouts, il est devenu le premier site en trafic aux Etats-Unis et plus particulièrement dans la cible des adolescents et jeunes adultes. La bonne cible pour la musique.

MySpace prévoit de pouvoir proposer d’ici fin 2006 plus de 3 millions de titres d’artistes qui n’ont pas de contrat avec les majors. Si, en volume, l’offre peut sembler alléchante, il faut re que relativiser car cela ne concernera pas les vedettes aux gros chiffres de vente.

Néanmoins bien que cela ne soit pas confirmé, MySpace négocierait avec plusieurs majors pour la diffusion de leurs catalogues. Si la filiale de Murdoch obtient gain de cause cela pourrait révolutionner le petit monde de la musique en ligne

La nouveauté c’est que les titres pourront être vendus sur les pages que les artistes créent sur Myspace ainsi qu’à partir des pages de leurs fans. Ca c’est une nouveauté car cela démultiplie énormément la taille du « magasin » et les méthodes de merchandising. Plus de tête de gondole virtuelle, c’est la qualité de l’animation et la ferveur des fans qui donnera la meilleur visibilité aux artistes.

Pourquoi est-ce stratégique pour News Corp ?.

On pourrait se dire qu’un acteur de plus ce n’est pas une annonce majeure mais le positionnement particulier de MySpace dans l’empire de Murdoch donne une dimension toute particulière à cette affaire.

En effet MySpace se développe dans le monde entier et peut s’appuyer sur les autres contenus et marques du groupe et notamment par Fox Atomic. Cela fait plusieurs fois que j’écris qu’avec MySpace, Murdoch vise à contourner ses distributeurs pour commercialiser directement ses contenus en ligne. ON y arrive. Pour le moment, il s’agit des contenus des autres mais le passage sera facile pour proposer ses séries et ses films de News Corp. Que vont en penser nos chaînes nationales et le bouquet canal/TPS ?

Christian Jegourel

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 17:11

Le succès d’Apple fait des envieux et après l’annonce du Zune de Microsoft c’est au tour du géant de l’électronique grand public de se lancer.

La firme coréenne va s’appuyer sur les logiciels de l’entreprise New yorkaise MusicNet. Une fois n’est pas coutume nous serons les premiers servis car le lancement se fera sur la France , L’Angleterre et l’Allemagne.

Cette décision fait suite au rachat de Lodeye par Nokia qui devrait annoncer une initiative similaire. Le même Nokia vient également de racheter un concurrent de Tom Tom en Allemagne afin de proposer de téléphone intégrant des fonctions GPS.

C’est dur pour la pomme qui travaillait sur un Itune compatible téléphonie. WiFi/Wimax dans un premier temps. 

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 14:04

Le monde financier bruisse depuis plusieurs semaines autour d’une possible fusion de la pomme et du soleil.

Cette fusion ferait sens pour les deux entreprises.

Pour Apple

Apple revient de loin après avoir lentement décliné dans les années 90 et était presque moribond jusqu’à l’arrivée de Steve Jobs aux commandes. Le gourou du micro ordinateur a su orienter la firme à la pomme vers le marché de l’électronique grand public avec l’Ipod qui représente plus de 75% des baladeurs aux US en en faisant bénéficier les Imac qui seuls au départ permettaient d’utiliser Itune. Cette manne financière pourrait néanmoins s’éroder avec les autres concurrents qui assaillent l’Ipod (Creative, Samsung, bientôt Microsoft avec Zune) et surtout les nouveaux téléphones portables qui apparaîtront en 2007 et qui deviennent de véritables plateformes mobiles musicales en plus d’être des APN et caméras vidéo. Apple doit donc trouver des relais de croissance et l’expertise de Sun dans les serveurs et le stockage depuis le rachat de StorageTek lui sera utile.

Pour Sun

Le constructeur de Mountain View est également dans une situation délicate. Son cours de bourse ne cesse de s’éroder, le PDG fondateur, Scott Mc Nealy a jeté l’éponge, incapable de redresser son « bébé ». Sous la pression de la puissance, des prix et des applications compatible, Sun comme Apple, d’ailleurs a pratiquement abandonné son architecture Sparc pour les processeurs Intel qui atteignent avec les core 2 duo des capacités de calcul que n’auraient pas renié des supercalculateurs il ya dix ans. Il y a 20 ans j’ai commencé ma carrière avec un Sun 350 sur mon bureau (processeur 68010 Motorola, écran graphique 17 pouces, sans disque –accès au serveur sur le réseau-, Unix Sun BSD 4.2…) c’était une Rolls. Aujourd’hui j’ai plus de puissance dans mon pocket PC. Tout cela pour dire que le segment des stations de travail disparaît absorbé par les PC haut de gamme (voir ce qui est arrivé à SGI et Tektronics). Sun s’est réorienté vers le stockage avec Storagetek qui semble une bonne voie mais il va devoir affronter IBM qui vient de racheter Filenet l’un des pionniers de ce marché. Même si Sun vient de reprendre à Dell la 3ème place du marché des serveurs entreprise un petit coup de pouce serait le bienvenu pour ne pas se refaire dépasser.

Les bruits de fusion entre Apple et Sun durent depuis de années mais les personnalités de leurs différents CEO, Mc Nealy chez Sun et Steve Jobs, John Sculley et Mike Spindler n'ont jamais permis d'avancer jusqu'à la signature.

Et Google en support ?

Apple vient d’accueillir à son board le CEO de Google Eric Schmidt et ils partagent beaucoup d’administrateurs communs (Al Gore, Bill Campbell d’Intuit, Arthur Levinson de Genentech).

Au-delà donc des affinités de personnalités, Apple et Google ont de bonnes raisons de travailler ensemble sur leurs produits et services. Eric Schmidt serait d'ailleurs celui qui a initié ces négociations.

Le géant du web cherche depuis longtemps à attaquer Microsoft sur le front des OS et du terminal informatique. Même s’il semble peut probable que Google lance ses propres PC, j’ai déjà abordé ce sujet, une alliance avec les produits et services Apple-Sun lui offrirait des atouts formidables contre l’éditeur de Redmond surtout la suite StarOffice de Sun qui est une vrai alternative à Microsoft Office.

Par ailleurs, Sun a toujours été un fervent opposant à Microsoft.

Par ailleurs, Sun a toujours été un fervent opposant à Microsoft. N’oublions pas Java qui est la propriété de Sun et qui pourrait donner des envies à Google.

Pour le Soleil et la Pomme , le renfort de Google serait un booster capable de concurrencer HP et Dell. N’oublions pas les contenus car Steve Jobs est également le premier actionnaire individuel de Disney depuis le rachat de Pixar, ce qui lui permet d’influencer la major.

Bref beaucoup de supputation mais de vrai opportunité si cela se vérifie.

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 08:37

En réponse à une question de Loïc Le Meur sur Agoravox, je lui ai proposé l'explication  suivante. Il s'agit d'une réaction courte et le sujet demanderait à être, bien sûr, plus largement analyser.

Je crois que le sous investissement du territoire de l’Internet par les médias traditionnels français est plus complexe que la simple rentabilité à court terme. Il est vrai que les budgets publicitaires et les tarifs d’abonnement à des services ou contenus se sont pas à la hauteur de ceux des médias traditionnels mais il y d’autres facteurs.

Pour avoir travaillé dans la presse magazine, l’audiovisuel et la presse quotidienne et en ayant été confronté à la difficulté de mettre en place des projets multimédia et Internet, la première constante est que ces projets sont perçus comme de la diversification. Cette perception mobilise rarement les éléments les plus compétents et la prise de risque. Comme il y a 15 ans les départements documentation ou télématiques (Billaut tu as connu cela) qui n'étaient pas encore perçus comme stratégiques.

Le second point vient de l’engagement du top management qui a rarement une vision claire des enjeux liés au déploiement pluri médias et qui n’entraîne pas ses troupes à innover. Le troisième point pourrait s’apparenter à une forme d’orgueil qui veut que le média existant est perçu comme l’activité principale et ne peut être remis en cause.

Toute initiative doit s’inscrire dans la logique du média principal et pour son développement. C’est le second pilote chez Ferrari qui est là pour appuyer Schumacher pas pour gagner seul et encore moins pour devenir le leader.

Le troisième point concerne la taille critique à atteindre dans un segment sur Internet qui n’est pas compatible avec le territoire géographique souvent couvert par le média. Internet demande souvent une présence transnationale ou sur un territoire linguistique qui dépasse largement ceux des médias basés sur une diffusion physique (papier) ou hertzienne (TV, radio).

Un autre point concerne l’aspect culturel des médias. J’ai déjà posé la question à TF1 sur un développement au canada ou sur d’autres bassins francophones ce n’est pas à l’étude (ou c'est Eurosport) ... Quand à la presse imaginer une rédaction multi support s ou le papier serait un périphérique de sortie c’est mission impossible (cf Elle vs Au Feminin.com ou les initiatives de Lagardère Presse  avec les magazines papiers consultables en lignes... sous formes de pages électroniques (sic))  ...

La monoculture. Il faut intégrer qu'Internet nécessite une culture des médias, des technologies réseaux (au sens maillage des interactions) et de l'interactivité. Ceci pour tous les aspects du média : information, rédaction, organisation des contenus, publicité et abonnement aux services. Ces multi compétences sont rarement toutes présentes dans l'entreprise.

Enfin il ne faut pas sous estimer la difficulté de mise en place d’une stratégie Internet pour une entreprise qui fait le même métier depuis des décennies et qui est structurée pour cela.

Il faut totalement repenser l’organisation de l’entreprise en positionnant le client et les services au centre du dispositif et les contenus comme un vecteur pour atteindre sa cible.

C’est très différent de diffuser des contenus sans interaction avec ses clients. Cela demande de repenser toute l’organisation et particulièrement la production et l’acquisition de contenus.

Les freins internes sont énormes car il existe des baronnies qui ne veulent pas perdre leurs pouvoirs et souvent cela nécessiterait des compétences externes à qui les dirigeants intermédiaires en poste ne souhaitent pas laisser le pouvoir. L'entreprise le fait donc souvent en interne avec les mauvais résultats que l'on connaît... Cela ne pourra se faire que si il y a un changement des tops managers de ces entreprises et une volonté claire de leurs actionnaires. Le cas News Corp est significatif, cela fait plusieurs années que des équipes internes proposaient des projets, lorsque Murdoch a compris tout a basculé. En France nous ne sommes pas dans cette situation pour les grands médias qu'ils soient audiovisuels ou papiers.

J’ai abordé ces sujets dans différents billets Edgeminded:

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 Christian Jegourel

Pour continuer le débat une petite devinette:

Je suis un grand média (toujours)

1) Je découvre Internet et conclu qu’il s’agit d’un truc de technophile qui ne me concerne pas. J’averti mon équipe informatique

2) Je regarde ce nouveau marché avec des acteurs qui diffusent des informations et de l’Entertainment et conclu que nous n’avons pas le même métier. J’averti mon équipe commerciale

3) Je découvre que ces nouveaux acteurs font fi de mon territoire géographique et commence à me prendre des clients. Je conclu que je reste le leader sur mon territoire et j’averti mon équipe marketing.

4) Ces nouveaux entrants commencent à me concurrencer sur mes revenus publicitaires, j’en prends ombrage. Je mets toute mes équipes en alerte et étudie, en interne, une diversification pour consolider mon métier de base.

5) Mes parts de marché publicitaire sont en chute libre et je ne comprends pas pourquoi ma diversification Internet n’arrive pas à se hisser au niveau des leaders. J’accrois mon budget de diversification avec mes équipes internes et garde le cap.

6) Mes nouveaux concurrents sont passés devant moi en parts de marché publicitaire et la baisse de mes revenus ne me permet plus de financer correctement mon métier de base. Je cherche des partenaires dans mon métier de base pour un regroupement de nos forces.

7) Le regroupement a échoué car nous étions sur le même métier avec la même culture et nous avons été racheté par des acteurs des télécom et de l’Internet. Certains de nos confrères ont simplement disparus car ils n’intéressaient plus personne.

Qui suis-je et dater les différentes étapes de 1996 à 2010.

Ps: pour les noms des médias plusieurs réponses possibles

 

 

 

 

 

 

 

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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 14:56

Cette fois le monde de la musique entame sa vraie révolution pour se mettre en phase avec les évolutions technologiques et les changements de mode de consommation de ses clients. L’initiative de la major numéro 1 du marché va enclencher une mutation définitive de la chaîne de valeur de cette industrie.

Après avoir combattu bec et ongles toutes les technologies de téléchargement afin de protéger leur modèle économique basé sur la distribution physique par pays de la musique, les majors ont commencé à s’essayer au téléchargement payant. Les premiers essais n’ont pas été très concluant en grande partie parce que le modèle économique était basé sur des coûts calqué sur celui de la distribution classique  (un morceau 1$, soit pratiquement le coût d’un CD pour l’album téléchargé) et donc sans réel avantage pour le consommateur.

Les premières expériences

L’initiative d’Apple avec Itune a été le premier signe, néanmoins, que les consommateurs étaient près à se passer du CD. Toute les tentatives techniques de protection contre la copie illégale ayant échoué : la protection DRM de Microsoft vient d’être craquée et est disponible sur le net depuis le 26 juillet, le mesures légales ne freinent pas le téléchargement illégal et la croissance du téléchargement légal est très inférieur au téléchargement en peer to peer (en grande parie à cause des coûts trop élevé et de la non interopérabilité des fichiers téléchargés). Une expérience dans des universités américaines de téléchargement gratuit a échoué car les étudiants ne pouvaient pas utiliser les fichiers sur leurs différents lecteurs. Ils sont massivement revenus au téléchargement illégal malgré cette offre gratuite !

Fort de ce constat il devenait inévitable que les responsables des grandes majors prennent les mesures de l’évolution inéluctable de leur industrie.

Un nouveau modèle

Universel Music tire le premier mais les autres majors vont devoir lui emboité le pas.

Pour ce faire le leader de la production musicale s’appuis sur une start up, SpiralFrog, avec laquelle les autres majors sont d’ailleurs en contact. Les fichiers téléchargés seront protégés par DRM Microsoft, donc facilement contournables, cela ne devait pas être prévu.

Cette expérience commencera en décembre et uniquement pour les Etats-Unis et le Canada (amateurs de IP Platinum et consors, il va falloir récupérer une IP aux US pour en profiter). Il s’agit d’un accord limité à deux ans avec partage des recettes publicitaires avec l’entreprise New Yorkaise. L’utilisateur doit s’enregistrer pour accéder à un nombre illimité de morceaux et vidéo de musique du catalogue d’Universal. Les fichiers téléchargés ne pourront être gravés et ne fonctionneront pas sur Mac, donc pas sur Itune. Gageons que le Zune de Microsoft tirera parti de toute cette collection musicale.

Le téléchargement gratuit existait déjà mais souvent à partir d’un catalogue restreint en streaming uniquement et ne permettait pas le transfert sur des lecteurs mp3 ou limitait le nombre d’utilisation comme Napster qui n’autorisait que 5 lectures du fichier.

Quelles conséquences pour la chaîne de valeur ?

Ce type d’initiative va considérablement impacter cette industrie qui, jusqu’alors, avait tout fait pour l’éviter. Outre les initiatives payantes de téléchargement comme Itune d’Apple ou d’autres distributeurs en ligne comme Amazon c’est toute la distribution musicale qui va se contracter. Que vont devenir les distributeurs spécialisés comme la FNAC ou Virgin si le consommateur final peut accéder directement, et gratuitement à sa musique préférée ?

Amazon avait entamé une mutation en créant une plateforme de téléchargement pour compenser la baisse des ventes de CD et voici que c’est déjà obsolète. Heureusement pour Amazon la vente d’autres produits non « dématérialisables » compensera. Pour les distributeurs régionaux (par pays) qu’ils soient en ligne ou organisés en magasins, le coup va être rude. On peut imaginer que les cours de bourse d’Apple et de la FNAC vont baissés.

Autre qu’un média, Internet est bien devenu un canal de distribution qui réduit le nombre d’intermédiaires. Dans le passé l’arrivé de la grande distribution avait considérablement réduit le nombre de détaillants qui représentent maintenant moins de 20% du marché. Comment pourront continuer à fonctionner des distributeurs classiques spécialisés avec 80% de chiffre d’affaires en moins ?

Mais cela touche également d’autres acteurs thématiques comme les chaînes musicales qui vivent de la diffusion de clips avec des revenus publicitaires. Pour le moment il n’est pas encore question d’interview ou de contenus autres que des clips musicaux sur SpiralFrog mais si l’audience se développe, nul doute que ses responsables profitent de cette manne pour lancer un véritable média en ligne… En plusieurs langues ? Chaînes thématiques de tous pays tremblez car ce type d’univers va continuer à se développer en se passant des intermédiaires… 

Quid de la vidéo ?

Fort de cette initiative on pourrait extrapoler un modèle économique identique pour le marché audiovisuel. Même si les coûts de production différents ne permettent pas de transposer directement ce modèle économique sans des tarifs de publicités à la hausse, il convient d’envisager que cela pourrait arriver pour tous les contenus vidéos. Du film aux séries à succès imaginez que les producteurs diffusent directement ou via une plateforme commune leurs programmes. Cette fois-ci c’est aux chaînes généralistes de trembler. J’ai déjà abordé ce sujet mais une fois encore les chaînes qui ne sont pas étroitement imbriquées à la production de contenus sont en danger et il convient d’adapter rapidement la loi française à cette nouvelle donne.

Il ne faut pas oublier les plateformes de VOD comme Gloria ou les offres de FAI qui pourraient être asséchées en contenus par des initiatives des producteurs en direct.

Internet est vraiment devenu un canal d’intermédiation qui réduit le nombre d’acteurs dans la chaîne de valeur, il va falloir s’adapter au BIG CRUNCH…

Les spécialistes du capital risque vont devoir adapter leur politique d’amorçage…

Christian Jegourel

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 17:16

Contrairement aux déclarations de leurs dirigeants respectifs qui début 2006 affirmaient que Microsoft et Google n’étaient pas concurrents (ici), les nouveaux services proposés par Google pour les entreprises s’inscrivent dans une concurrence frontale avec les offres de Microsoft

La palette de services s’étend du traditionnel traitement de texte (basé sur Writely racheté récemment) le tableur (Google Spreadsheet), un outil d’agenda (Google Calendar) et de messagerie en ligne (Gmail), des services de chat, d’hébergement de pages web et d’adresse email personnalisées (Gmail for your domain).

Pendant la période de démarrage les services de Google seront gratuits. Un modèle de facturation, qui comportera des services sans publicité, est prévu d’ici la fin de l’année en fonction des services consommés.

Il s’agit de plus d’un changement radical de modèle économique pour Google qui tire ses ressources de la publicité. La mise à disposition de services hébergés pour les entreprises amorce une évolution dans sa stratégie.

Avec ce type d’initiative Google envisage de transformer les logiciels d’entreprise en services à la demande. C’est un vieux rêve que beaucoup de SSII ont caressé et que peu d’entre elles ont approché. Certains éditeurs spécialisés comme Sales Force ont bien réussi mais à une échelle plus petite et sur une niche de marché.

Cette fois ci Google ratisse plus large et menace non seulement Microsoft mais également d’autres éditeurs et de nombreuses SSII. Car s’il réussi son pari de devenir un fournisseur de services hébergés à large échelle, il deviendra un interlocuteur de choix pour les directions informatique des entreprises avec une puissance financière capable de racheter les technologies qui lui manque pour devenir incontournable… Cela commence à faire un peu peur !

C’est une réelle menace pour Microsoft qui va pâtir du retard de Vista car finalement avec Windows XP nous avons atteint un niveau de service largement suffisant pour les particulier et souvent trop lourd pour la plupart des utilisations d’entreprises qui se serait contenter d’un client plus léger connecté à une informatique centrale. A force d’augmenter les performance des PC et des logiciels on dépasse parfois les besoins des utilisateurs.

Une offre simples et surtout peu couteuse en coûts directs et surtout en ressources et matériels informatiques a de quoi intéresser beaucoup d’entreprises qui souhaitent réduire leurs coûts de fonctionnement.

L’action Google s’apprécie de 1,1% mais devrait monter avec une annonce comme celle-ci. Reste à savoir quand ce type de services peut devenir une ligne de revenu pour le géant de Mountain View d’autant que les services aux entreprises dégageront certainement une marge plus faible que ceux qui tirent la croissance du moteur aujourd’hui.

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24 juillet 2006 1 24 /07 /juillet /2006 14:50

Les équipes de News Corp s’activent dans tout l’espace de l’Internet et la dernière initiative de Fox Atomic montre que le géant des médias se repositionne dans la chaîne de valeur de l’Entertainement qui se modifie en profondeur avec Internet.

Cette division de Fox spécialisée dans la production de contenus pour jeunes adultes envisage de développer la marque FoxAtomic.com pour en faire une communauté de consommation de ses contenus financée par la publicité. Différents jeux concours seront régulièrement organisés pour fidéliser le public sur Internet ainsi que des services d’édition de vidéo en ligne. L’objectif est d’imposer cette marque comme un canal de distribution en direct des programmes produit par le studio qui va concevoir des contenus spécifiques en fonction des différents terminaux : PC ; mobiles, grands écrans...

Pourquoi ce changement radical

Au-delà d’Internet en lui-même, que d’aucuns voient encore uniquement comme un média de plus, c’est l’interactivité avec le consommateur et la capacité de lui adresser des messages et des contenus personnalisés contextuels et à la demande qui modifie la chaîne de valeur du monde des médias.

Jusqu’alors avec tous les médias broadcast le modèle était simple. D’un coté des producteurs de contenus, de l’autre des consommateurs et entre les deux des intermédiaires de distribution avec plus ou moins de valeur ajoutée qui sélectionnent des programmes en « linéaire » en fonction de leurs cibles et de leurs intérêts économiques. Avec la possibilité, pour les studios, d’adresser directement le consommateur, le rôle d’intermédiaire (une chaîne de TV, par exemple) se réduit. Si pour le moment les audiences Internet ne permettent pas aux studios de se passer des canaux traditionnels cinéma et TV pour rentabiliser leurs productions, le déploiement de réseaux de plus en plus rapides et l’accès à Internet en mobilité devrait d’ici quelques années inverser la tendance.

Quelle sera la valeur ajoutée d’une chaîne pour un producteur de séries, de talk show ou de films si il peut diffuser ses contenus directement sur des terminaux TVHD, des écrans PC et des mobiles ? Pourquoi partager la marge et surtout combien les consommateurs seront-ils prêts à payer en plus pour regarder leurs programmes préférés sur des canaux traditionnels. Car le nerf de la guerre est bien là : l’économie de la chaîne de valeur. Le téléchargement pirate a amorcé une spirale infernale pour les producteurs de contenus car leurs programmes sont maintenant disponibles en quasi temps réel et pratiquement gratuitement sur Internet. Comme leur économie est majoritairement basée sur la distribution traditionnelle, le changement se fait à la marge même si dans la musique cela est perceptible. C’est cette évolution qui a déjà poussé certains studios américains et des diffuseurs européens à rendre disponible sur Internet les épisodes de certaines séries immédiatement après  la diffusion sur le réseau de TV. Mais même ainsi ce n’est pas encore suffisant car si au Etats-Unis la diffusion sur le net se fait en temps réel, en Europe il se passe parfois plusieurs mois pour que la série soit diffusée sur une chaîne. Largement le temps de la télécharger sur les sites de PtoP et de ne plus avoir à attendre le bon vouloir du diffuseur local. On voit bien que cet équilibre instable ne va pas durer.

Pourquoi une offensive en direct des studios US ?

Les dernières annonces de chaînes européennes comme Chanel 4, en Grande Bretagne, ou TF1 en France, qui proposent les épisodes de série en streaming ou téléchargement payant, après la diffusion hertzienne, montre que la prise de conscience est réelle.

Les producteurs américains pourraient donc s’appuyer sur leurs partenaires diffuseurs…

Ils semblent pourtant avoir choisi d’adresser ce marché en direct et l’arrivée de sites comme MySpace et d’autres initiatives du groupe Murdoch démontrent qu’ils vont chercher naturellement à conserver le contact avec le client final. Car l’interactivité de l’Internet permet de capter des abonnés, payants ou d’usages, qui sont des consommateurs en puissance pour d’autres services. La publicité devient d’ailleurs très friande de ce type de vecteur et les grandes agence de publicité, comme Publicis ou WPP avec leurs services d’intermédiation en ligne  vont accélérer le mouvement . Les diffuseurs deviennent des intermédiaires inutiles qui au contraire freinent le développement des producteurs de contenus en les empêchant d’accéder au client final.

C’est une question importante que doivent se poser tous les intermédiaires de la chaîne audiovisuelle.

On peut imaginer qu’après MySpace qui se lance en Europe, cette nouvelle marque de l’empire News Corp débarque chez nous en 2007. Une rude concurrence pour WAT de TF1. Il va falloir que les chaînes fassent leur ré engineering à marche forcé.

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18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 17:13
Experience Sky HD

Le bouquet satellite leader s’invite dans la marché de l’accès à l’Internet haut débit en Angleterre et va affronter BT, AOL, NTL mais également Orange.

La nouvelle répartition des activités entre fournisseurs d’accès Internet et acteurs des médias a bien commencé. Il était normal que les grands médias et diffuseurs réagissent aux assauts des FAI et des portails de services dans la diffusion de programmes audiovisuels. Le groupe de Rupert Murdoch semble être le leader dans cette offensive en profondeur et sa compréhension des nouvelles frontières entre ces industries est à la mesure de ses capacités d’investissement. Après avoir acquis MySpace et lancé plusieurs initiatives de diffusion on line de séries TV le groupe se positionne comme une plateforme de services vers le grand public. Il faut dire que les atouts du groupe News Corp a de quoi faire rêver plus d’un acteur média.

More Sky NewsComprendre les évolutions du marché des FAI

Pour tenter de décrypter cette stratégie il faut reparler rapidement de l’évolution du marché des FAI actuels centré sur la fourniture d’accès Internet et un réseau ADSL possédé en propre (en tous les cas par les leaders).

La demande de plus en plus importante en débit va rapidement saturer les capacités des réseaux actuels et de nouvelles infrastructures en fibres optiques vont être déployées dans les années à venir. Compte tenu des investissements nécessaires, il n’y aura certainement pas plus de deux ou trois acteurs par pays capables de dépenser plusieurs milliards d’euros. Pour être rentables ces infrastructures devront donc être louées à d’autres acteurs et si l’on pense, naturellement aux FAI actuels, les groupes de médias seront bien placés pour proposer des services en direct. Ce que nous rappelle Internet c’est que les cycles industriels sont beaucoup plus courts que dans les autres industries. Il en va de même d’ailleurs pour les réseaux mobiles qui avec le passage en IP pourraient également favoriser l’émergence de fournisseurs de services dissociés de la possession d’une infrastructure en propre. Pour plus de détails voir mes articles précédents ici et ici ainsi que mon interview chez Olivier ici

SKY CUSTOMERSEvolution des modèles de diffusion des acteurs médias

Si nous prenons comme hypothèse que les réseaux d’accès hauts débits vont devenir une commodité louables pour des acteurs de services, cela pourrait redonner la main aux grands acteurs des médias capables d’adresser des contenus au grand public. Le client type va donc passer d’un abonnement à un accès fixe qui comporte des services de téléphonie IP et quelques contenus audiovisuels à un abonnement à des contenus et services qui s’appuieront sur des infrastructures fixes et mobiles louées. Ce sont donc les entreprises qui possèdent les contenus et services les plus complexes et les plus coûteux qui vont se positionner. Les groupes qui produisent et diffusent des contenus audiovisuels sont évidemment bien placé face aux FAI classiques. Rupert Murdoch à bien compris cela et son initiative en Angleterre pourrait être le début d’une offensive générale en Europe autour de ses contenus TV et films ainsi que sur son site leader MySpace qui, rappelons le, a drainé 17% des banières publicitaire aux Etats-Unis en juin. Rappelons également que BSyB est en compétition pour racheter la partie fournisseur d’accès d’AOL au Royaume Unis et possède déjà EasyNet racheté en 2005. Et si AOL faisait une erreur en vendant ses activités ? BSkyB prend ce marché au sérieux car il est prèt à investir plus de 300 millions d’euro dans cette aventure. Le distributeur satellite envisage de proposer gratuitement un accès de 2 Mb/s à ses clients abonnés au bouquet numérique. Les nouveaux clients devront débourser entre 7 et 20€ pour un accès entre 2 et 16 Mb. Cette entité est dirigée directement par l’un des fils de Rupert Murdoch, James Murdoch qui prévoit que d’ici 2010, 30% des clients BSkyB devraient souscrire cette offre. Une réelle concurrence pour les FAI locaux.

En Grande Bretagne il semble que le déploiement de la fibre optique se fasse dans un premier temps jusqu’au NRA et BSyB planifie de déployer sa propre boucle locale.

En France, l’opérateur historique envisage un déploiement fiber to home ce qui rendra encore plus facile le lancement d’offres basées sur des infrastructures louées.

C’est peut être la stratégie que vise Canal Sat et le rachat de TPS prend tout son sens… TF1 et M6 ont peut être vendu un peu vite ?

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Interview sur les opérateurs télécom

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13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 18:00

Dans la rubrique Google attaque la planète, cette annonce vise cette fois-ci les agences et les régies publicitaires.

Avec ce nouveau service, le géant du net va permettre aux annonceurs de gérer leurs campagnes radios. Depuis le rachat de DMarc Broadcasting, le marché était dans l’attente de l’annonce de ce service. Il est probable que l’étape suivante soit d’intégrer ces fonctions dans adwords afin de gérer les campagnes des clients qui le souhaitent.

Le moteur de recherche fait évoluer son modèle économique pour devenir une méta régie publicitaire. Gare aux concurrents !

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