Pour les chaînes de télévision la « libéralisation » des capacités de diffusion offerte par l’Internet entraine des modifications de leur modèle économique basé sur le « rendez vous ».

La chaîne  anglaise Channel vient d’annoncer sa décision de multi diffuser simultanément par son réseau classique et par Internet tous ses contenus. Ses émissions seront disponibles sur son site Internet en streaming à partir du 27 juin 2006. Néanmoins, les séries américaines importées ne seront pas diffusées sur le site. Pour les dirigeants de la chaîne, les opportunités avec Internet sont « fantastiques » et permettent d’offrir une nouvelle forme de contact avec les consommateurs et non plus, uniquement, de la diffusion. La chaîne envisage de profiter des capacités d’interaction avec ses « clients » pour leurs fournir d’autres services. Channel 4 propose déjà les séries d’ABC/Disney en pay per view. Le concurrent ITV avait déjà annoncé son intention de multi diffuser ses émissions y compris sur les téléphones mobiles.

Et nos chaînes françaises, où en sont-elles par rapport aux anglais et américains ?

TF1 vient d’annoncer la version de test de son « buzz » et on attend toujours la réaction de M6. LA révolution est longue à venir chez les gaulois…

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Le leader des moteurs de recherche vient de proposer à certains de ses annonceurs de tester un modèle de tarification à l’action.

Il s’agit de facturer l’annonceur à partir de toutes les actions effectuées par les internautes : un click plus une action : renvoi sur un autre site, demande d’informations, inscription, abonnement, achats, etc…

Google propose de maîtriser les emplacements de manière contextuelle afin de maximiser l’intérêt des consommateurs à effectuer une action.

Avec cette nouvelle offre commerciale Google reprend l’avantage sur ses concurrents mais pourrait nuire énormément à ValueClick qui sera le premier impacté.

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Windows est partout ? Microsoft vient d’annoncer des outils de développement logiciels permettant de construire des applications robotiques.

Depuis le succès du petit robot Aïbo et ses successeur de Sony, le marché pourrait devenir grand public. Il n’est donc pas surprenant que Microsoft soit tenté d’y mettre ses logiciels d’exploitation. C’est vrai que ce serait pratique d’avoir une compatibilité parfaite entre ses robots ménagers, les réfrigérateurs, la console de jeux, les interfaces de communication etc…

Visiblement le géant de Redmond prend la chose au sérieux car il vient également d’annoncer la création d’un centre de recherche en robotique à l’université de Carnegie Melon. C’est un secteur dans lequel Microsoft va retrouver son rival Sun qui propose déjà des SDK basé sur Java.

Microsoft met toute sa batterie marketing au service de sa vision et dispose déjà d’un accord avec le fabricant Lego. D’ici à ce que nous trouvions des petits robots en plastique avec le logo Windows Inside…

Pour plus de détails sur l’offre le site de Microsoft Robotics

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Décidemment les chaînes de télé anglaise suivent l’exemple de leurs cousines américaines et commencent à diffuser leurs contenus d’antennes sur le net.

Après Channel 4 qui avait annoncé ce type d’opération (ici), c’est au tour d’ITV de proposer un service de streaming des contenus diffusés à l’antenne dans le mois qui suit la première diffusion. Les portes paroles de la chaîne indiquent qu’il s’agit d’une opportunité supplémentaire pour les producteurs de valoriser leurs contenus. ITV pourra diffuser sur le net mais également sur mobile.

C’est un grand pas dans la négociation avec les producteurs même si tous les problèmes ne sont pas encore réglés.

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ABC avait annoncé, fin avril, un test de deux mois de diffusion sur Internet de ses séries phares gratuitement financé par la publicité.

Le test permettait aux Internaute de regarder en streaming les épisodes de Alias, Commander in Chief, Desperate Housewife et Lost le lendemain de la diffusion sur le réseau de télévision. Il semble que cette expérience soit un succès d’après les représentants de la chaîne, tant sur le plan de l’audience que des annonceurs qui ont participé à l’opération. Les différents épisodes ont été regardés 11 millions de fois durant le premier mois et les annonceurs sont prêts à suivre dans ce nouveau type de format.  Le test va donc s’arrêter comme prévu fin juin mais un nouveau site va être lancé durant l’été par Disney qui reprendra les mêmes contenus.

Dans le même temps un partenariat avec Apple (pour mémoire Steve Jobs est le premier actionnaire individuel de Disney) pourrait rendre disponible ces mêmes épisodes sur Itune pour 1,99$. J’ai du mal à croire que les Internautes seront prêts à payer sur Itune ce qui peut être gratuit, même un peu pollué par la pub, sur les sites d’ABC.com. Depuis le début des relations avec ABC, Itune à vendu plus de 6 millions d’épisodes des quatre séries phares du groupe de communication.

Dans le même temps, Apple négocie avec d’autres studios pour proposer des films sur Itune à un tarif unique de 9,99$. Les studios sont plutôt sur une tarification proche des celle de la vente de DVD et, pour le moment, les discussions vont bon train. C’est vital pour Itune de parvenir à un accord de ce type avant que les grands infomédiaires comme Yahoo ou Google pénètrent ce marché, que les sites spécialisés comme Movielink et Cinemanow  et Warner (expérience avec BitTorrent en peer to peer) montent en puissance ou que les distributeurs classiques s’organisent. Pour les studios le modèle reste à tester car il est tentant pour eux de proposer eux-mêmes ce type de contenus sur leurs sites portails ou de télévision et de verrouiller les tarifs onlines sur le modèle du DVD en attendant pour garantir des recettes. Qui a dit qu’Internet faisait du big crunch dans la chaîne de valeur ?

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