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  Christian Jegourel

 

    

21 avril 2006 5 21 /04 /avril /2006 17:19

Yahoo!   From collectibles to cars, buy and sell all kinds of items on eBay

Devant la montée en puissance de Google qui élargi sans cesse son territoire qui devient concurrent d’Ebay en lançant des services d’annonces, le partenariat actuel ne pouvait que cesser.

Après avoir travaillé étroitement avec Google, Ebay prend conscience que le moteur de recherche a utilisé son alliance pour s’imposer comme un leader du service sur le net et crédibiliser sa position.

Google avait déjà fait le coup à Yahoo qui l’avait utiliser comme moteur de recherche avant de rompre son accord devant la menace de concurrence que représente Google. En son temps Microsoft avait bien leurré Apple de la même manière…

Les négociations vont donc bon train et on imagine bien l’enjeu pour MSN et Yahoo d’une alliance avec le géant des enchères et des annonces en ligne. Le web 2.0 évolue tellement vite que les stratégies deviennent aussi interactives que les services.

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21 avril 2006 5 21 /04 /avril /2006 09:16

La progression entre 2004 et 2005 est de 30% d’après le rapport du bureau américain de la publicité et validé par le cabinet Price Waterhouse Cooper

Cette fois-ci on ne peut plus parler d’épiphénomène. Internet est réellement un concurrent sérieux face aux autres acteurs qui vivent de la publicité. Le plus dangereux, pour les acteurs traditionnels, c’est que 41% de ces 12,5 milliards a été investi dans les mots clés et donc aux profits des nouveaux acteurs de l’Internet comme Yahoo et Google.

Il sera donc difficile aux magazines ou télévisions qui développent des services complémentaires à leur métier de base de capter cette partie du gâteau publicitaire.

C’est certainement pour cela que News Corp, comme d’autres, investi des sommes considérables dans les réseaux sociaux, le moteur de recherche d’emploi, etc… tout un tas de nouveaux services directement en phase avec Internet car cela utilise l’interaction avec le consommateur et non plus seulement du push de publicités statiques, même si les bannières ou autre sponsoring représente encore sur le net 34% du marché. A relativiser car 41% l’a été au taux de click ou au taux de transaction, ce qui milite vraiment pour la mise en place d’outils de suivi et de gestion sophistiquée de la relation clients sur les sites qui vivent de la pub.

A nos spécialistes de petites annonces, 17% soit 2,1 milliards de dollars a été dérivé sur Internet.

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 11:37

Free vient d’annoncer la disponibilité d’une nouvelle Freebox appelé Freebox HD. Cette nouvelle mouture est disponible dès aujourd’hui et intègre de nouvelles fonctionnalités : TV HD, tuner TNT, Wi-Fi, une offre de téléphonie mobile sur Wi-Fi (il faudra creuser ce point) et évidemment modem ADSL 2+.

Cette nouvelle Freebox est composée de 2 boîtiers : 

  • Un boîtier réseau, la Freebox ADSL , qui intègre : l’équipement ADSL 2+, 1 port USB, 5 ports Ethernet, 3 antennes Wi-Fi Mimo, (Multiple Input Multiple Output), 1 mini switch permettant la création d'un réseau, une entrée téléphonie, un afficheur alphanumérique.     
  • Un boîtier multimédia, la Freebox HD , contenant : un décodeur SD et HD, un tuner TNT permettant d’accéder aux 18 chaînes de la TNT , prises Péritel, S-Video et S-Video composite, une prise HDMI pour raccorder un téléviseur HD Ready, une sortie S/P DIF et audio numérique,  3 antennes pour la connexion sans fil au boîtier ADSL, une télécommande.

       

     

Les deux boitiers peuvent être reliés par un câble Ethernet ou par liaison MIMO ce qui ne va plus nécessiter d’avoir sa prise téléphonique près de la télévision.

Le service téléphonie mobile sera délivré à partir d’un terminal Wi Fi standard ou bi-mode GSM/WiFi. L’intérêt est que l’on pourra utiliser le service à proximité de toute Freebox V5, un peu à la méthode de FON. Futurs Freeboxeros ? Mise en bouche de l’extension au Wimax ?

voir mon article : Deux services Wimax lancés au Canada préfigurent-il l’offre de Free ?

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 09:42

Les deux concurrents CineNow et MoviLink ont finalisés des accords de distribution avec 6 majors du cinéma américain pour autoriser leurs clients qui téléchargent un film à la demande à pourvoir le graver sur un DVD.

C’est un nouveau pavé dans la mare pour les distributeurs comme Bluckbuster (le FNAC US) qui voient une concurrence accrue se développer d’autant que les films en téléchargement seront disponibles en même temps que la sortie dans les bacs des magasins traditionnels. Voir également article précédent : Le téléchargement légal prend pied à Hollywood

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 09:27

Lorsque j’écrivais hier que la guerre était déclarée…

Il semble que la filiale de Time Warner et de Google s’apprête à lancer un site de réseau social sur le modèle de MySpace racheté 480 M$ par News Corp.

Il apparaît que ces nouveaux services se développent de manière fulgurante aux Etats-Unis.

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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 15:56

Google

      

 

   

 

 

Tous dans la même assiette ? 

 

Nous avons enregistré plusieurs annonces ces derniers jours de la part des éditeurs de logiciels –Oracle, Microsoft, SAP- de l’Internet –Yahoo, Google- et des médias avec notamment les prises de participation de Time Warner et de News Corp. 

Il semble que le nouveau terrain de jeux de ces acteurs soit la convergence de sites portails puissants associés à des services logiciels à la demande et des contenus vidéo et d’information pertinents. 

Nous assistons bien à une évolution profonde de la chaîne de valeur de ces entreprises commerciales.

Google vient d’annoncer des logiciels de recherche pour le grand public et les professionnels (Google OneBox) qui vont le mettre en compétition directe avec Verity ou Exalead en France alors qu'il attaque Microsoft sur le terrain d'Office avec le rachat d'un traitement de texte disponible par Internet.

Microsoft envisage le même type d’application qui sera disponible dans Vista et Office Live à la demande et vient de lancer Live.com concurrent de Google Search...

SAP et Oracle (qui va lancer un OS basé sur Linux et peut être racheter Novell) développent à toute vitesse des applications à la demande pour contrer SalesForce.com et qui vont concurrencer les SSII.

News Corp, qui possède déjà MySpace  vient d’entrer au capital de Simply Hired, un moteur de recherche d'emplois, IAC a déjà racheter AskJeeves et bien d'autre entreprises du net (petites annonces, ticketing...)

Comme pour les médias qui ont vu leurs périmètres se modifier avec les nouveaux acteurs de l’Internet et surtout la disparition des frontières géographiques qui a modifié leurs modèles économiques, les entreprises de logiciels et de services vont devoir entamer une mutation. J’ai déjà écris dans différents articles les convergences entre FAI et SSII à venir mais c’est maintenant tout un secteur de cette industrie qui va être bouleversé.

Quelque soit l’angle sous lequel on se place on devine que la concurrence se fera sur la maîtrise de technologies clés et non plus uniquement sur les services et les contenus.

Cette nouvelle donne fragilise nos acteurs français de télévision qui sont peu présents sur le développement technologique et partiellement sur la production de contenus. Que peuvent faire TF1 ou M6 face à News Corp ou Time Warner qui produisent des séries mondialement diffusées, qui possèdent et renforcent leurs portails Internet par de la diffusion à la demande et qui maîtrisent maintenant leur technologie de recherche. Que dire de Yahoo qui combine technologie de recherche, d’affiliation publicitaire, diffusion vidéo (rachat de Meedio), agenda en ligne, messagerie, chat, blog, etc… De la même manière que peuvent faire nos acteurs logiciels comme Exalead face à des géants qui combattent également sur le terrain des services en ligne à coup de milliards de dollars et qui rachètent des parts de marché continuellement.

Ce qui est impossible pour un acteur local. J’avais déjà conseillé aux chaînes françaises de se préoccuper du marché canadien (Google, Yahoo, Amazon… et les médias : les limites de la diversification ?)

Le problème est qu’à force de proposer des services gratuits on pourrait penser qu’ils vont s’épuiser mais en fait il s’agit de produits d’appels financés par la publicité et qui renvoient vers des services payants beaucoup plus lucratifs. Leur quasi monopole au niveau mondial leur permet également d’amortir leurs concepts et développements sur les principaux marchés de la planète. Comme traditionnellement la publicité ira au leader et à celui qui sera capable de décliner des plans médias multisports y compris dans les blogs.

Restera-t-il de la place pour des acteurs régionaux (pays) ou devront-il entrer dans le modèle des réseaux affiliés américains qui rediffusent les contenus des grands réseaux un peu à la manière d’une franchise ? Peut-on imaginer TF1 franchisé de News Corp et M6 de Yahoo ? 

Peut être pas de manière aussi drastique mais l’indépendance de mono médias va se réduire si ils n’entrent pas dans l’arène pour se battre avec les mêmes armes.

On parle également d'une offre de téléphonie mobile gratuite que pourrait lancer Google pour ses Internautes. Imaginez si chaque Internaute client de Google lui rapportait 1€ le CA généré financerait largement le service.

Rien n’est jamais acquis et nos médias européens peuvent organiser des fusions, rachats ou alliance pertinentes qui devraient leurs permettre de continuer de prospérer. La seule certitude c’est que le combat ne se cantonne plus au rendez vous de 20h et à la vidéo à la demande mais également à la maîtrise de technologies clés. La finesse de la stratégie de nos grands acteurs médias sera déterminante dans leur capacité à se réinventer. Le nouveau monde n’est pas un fleuve tranquille…

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 17:21

       

C’est vraiment la course contre la montre sur ce sujet, cette fois-ci c’est Yahoo qui ouvre son porte-monnaie pour acquérir Meedio, un concurrent de TiVo.  

Yahoo rachète les licences sur les technologies de l’entreprise basée à Houston mais sans ses produits. Les logiciels de Meedio permettent l’accès à de la musique, des photos et des contenus vidéo à l’aide d’une simple télécommande. Les grands de l’Internet se livrent une guerre sans merci pour capter les clients sur leur télévision et réaliser la convergence du portail unique TV/PC. Les équipes de Meedio et sa technologie seront intégrés aux équipes de Yahoo Go TV. Pour les médias en ligne la technologie est vraiment un facteur clé de succès.
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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 12:09

 IDF 2004 - Logo WiMAX

Une initiative lancée au Québec fin mars par deux opérateurs, pourrait nous éclairer sur les services que Free compte lancer avec sa licence Wimax suite à l’annonce surprise de ce mois.

Bell Canada et Rogers Communications ont lancé le 31 mars deux nouveaux services Internet « haute vitesse » : Sympatico Haute vitesse Nomade, téléphonie pour Bell, et Internet Portable, pour Rogers. Ces deux services risquent de rendre obsolètes les services payants d'accès sans fil dans les zones d'accès Wi-Fi au prix fort dans les cafés et les aéroports ont mis en place ces dernières années.

Enfin, ces deux nouveaux services pourraient remplacer, à moyen terme, l'offre Internet haute vitesse nouvellement offerte par les réseaux de téléphonie cellulaire 3G aux utilisateurs d'appareils portables.

Les services de Bell et de Rogers, comme pour celui annoncé par Free, nécessitent l'achat d'un modem spécifique que l'on branche à son ordinateur et qui assure un accès sans fil au réseau Internet.

Ces deux services se posent en sérieux concurrents des services payants des zones Wi-Fi de nombreux hôtels, cafés et restaurants. Ils ne sont pas limités à un lieu précis, mais à une zone. Ils n'obligent pas le consommateur à souscrire un autre forfait que celui déjà payé à la maison (pour Free on ne sait pas encore).

À moyen terme, ces deux services pourraient aussi remplacer les services d'accès Internet des exploitants de téléphonie cellulaire. Ils offrent des vitesses d'accès trois à six fois plus rapides que celles des réseaux 3G des opérateurs canadiens et de ceux offerts par le HSDPA. On s'attend à de plus grandes vitesses dans l'avenir et à l'apparition de téléphones, d'assistants personnels et d'ordinateurs portables intégrant directement des puces WiMax qui permettront une connexion Internet sans fil.

À l'heure actuelle, l'accès aux services de Bell et de Rogers nécessitent un ordinateur et un modem, qu'il faut transporter; mais quand les appareils munis de puces WiMax seront sur le marché, les internautes auront tout intérêt à s'en procurer, car ils n'auront plus à payer de forfaits Internet sur cellulaire en plus de ceux facturés à la maison. Ils pourront se contenter d'un forfait Internet universel.

Prix élevés et lacunes

Bien qu'intéressants, ces deux services de Bell et de Rogers présentent quelques lacunes. Ils sont proposés à des prix nettement plus élevés que les forfaits Internet haute vitesse résidentiels traditionnels. Ils offrent également des vitesses de transmission plus faibles que ceux-ci tout en imposant des limites de téléchargement et d'envoi de données.

De plus, la technologie utilisée par Inukshuk n'a pas été conçue pour offrir des transmissions lorsque l'utilisateur est en déplacement. Généralement, celui-ci ne peut donc pas accéder à Internet lorsqu'il se trouve dans un train, un autobus ou une auto roulant à vitesse élevée. Toutefois, dans l'avenir, cette technologie évoluera de façon à le permettre.

Enfin, l'utilisateur doit trouver une prise de courant pour brancher son modem. "Cet inconvénient disparaîtra l'an prochain avec des modems fonctionnant avec des batteries

Bell peaufine son offre et Rogers arrive

Selon Bell, Sympatico Haute vitesse Nomade s'adresse avant tout à ceux qui recherchent haute vitesse et mobilité. Mais ce service devrait aussi lui permettre de conquérir de nouveaux abonnés dont la résidence est située loin de ses centrales de communication et qui n'avaient donc pas accès à la haute vitesse jusqu'ici."

Pour ce qui est des tarifs et de la vitesse offerte, rien n'est fixé de façon définitive, c’est une période d'apprentissage

Quant à Rogers, ce nouveau service lui ouvre les portes du marché de la haute vitesse au Québec, et peut être davantage. L'exploitant est désormais en bonne position pour proposer une offre quadruple de services numériques combinant la téléphonie résidentielle et la téléphonie sans fil, déjà offertes, avec l'accès Internet et la télévision.(ça vous rappelle rien ?)

"Nous préparons au Québec des forfaits groupés, reconnaît Terry Canning, vice-président et directeur général des Services Internet de Rogers. Nous n'écartons pas non plus la possibilité d'utiliser le réseau d'Inukshuk pour offrir plus tard d'autres services comme la téléphonie IP", et par conséquent, la télévision sur IP.

À noter qu'avec l'arrivée d'Inukshuk, Bell, Vidéotron, Rogers et TELUS ne seront plus les seuls à offrir des forfaits combinant quatre services, puisque de plus petits opérateurs pourront louer le réseau d'Inukshuk et proposer eux aussi de tels services.

Deux exemples de tarifs : 

  • Deux offres, l'une de 45 $ par mois avec des vitesses théoriques de téléchargement maximum de 512 Kbs et d'envoi de 128 Kbs, et l'autre à 60 $ et qui propose des vitesses de 3 Mbs en téléchargement et 384 Kbs en envoi. Pour les deux services, le client doit débourser 250 $ pour l'achat du modem ou 99 $ s'il choisit un abonnement de deux ans. Ces coûts imposent une limite de données que l'on peut télécharger et transmettre. Les limites sont de 4 Go pour le premier forfait et 60 Go pour le deuxième.
  • Rogers Communications : service à 49,95 $ par mois avec des vitesses de 1,5 Mbs en téléchargement et 256 Kbs en envoi. Le consommateur doit payer 99,95 $ pour son modem en signant un contrat d'un an, et défrayer des coûts d'envoi de 9,99 $. Des limites de téléchargement et d'envoi de 30 Go sont imposées. 

Cela nous donne un exemple de ce que pourrait faire Free avec sa licence Wimax. On comprend que les autres opérateurs Internet et mobiles contestent sa licence. Tout sera bon pour freiner le développement de ce type d’offre pour les concurrents de Free.

Article repris et adapté du site de Jérôme Plantevin

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 11:05

scanrLogo.gifLes entreprises n’ont pas fini d’être paranoïaques. Un service gratuit permet de transformer les photos de votre mobile en document pdf.

Si vous posséder un mobile avec un capteur photo d’au moins 1 mega pixels, vous pouvez utiliser les services de ScanR.

Il vous suffit d’envoyer la photo par email à doc@scanr.com et il vous renvoie le fichier pdf correspondant gratuitement.

 

 

L’entreprise a déjà développé des logiciels clients qui fonctionnent sous Windows Mobile 5. Scan R se compose de trois applications : numérisation, copie et fax.

L’entreprise vient de lever plus de 4 millions de dollars.

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 10:25

Veoh Beta

L’ancien PDG de Dysney vient, via son fond d’investissement privé, d’investir, avec Time Warner, dans un start up qui développe une technologie de diffusion de vidéo par Internet.

Après la plupart des networks US qui investissent le terrain d’Internet pour diffuser leurs émissions, c’est au tour des grands patrons de s’y mettre. C’est d’autant plus étonnant de la part d’Eisner que lorsqu’il était à la tête de Disney, il ne s’est pas distingué par une vision claire de l’Internet. On peut même dire que le groupe a pris beaucoup de retard dans ce secteur. Comme quoi les américains ont le talent de savoir se réinventer en permanence.

Bref et cette start up.

Elle s’appelle Veoh, est basée à San Diego et développe une technologie pour diffuser la télé sur le Net. Pour l’instant rien de bien nouveau.

L’idée est de proposer une technologie qui permette de diffuser une qualité de type broadcast en utilisant le peer to peer. Cela devrait permettre à tout un chacun de recevoir et de distribuer des contenus audiovisuels en « haute  qualité ». Cette entreprise n’est pas la seule sur ce segment mais le fait d’avoir Eisner à son board et Time Warner dans le capital va les aider considérablement.

La technologie facteur de différentiation pour les médias?

J’en reviens à mes différents articles sur la compétition entre les différents acteurs de l’Internet et des médias et particulièrement « La guerre des services passe par la maîtrise des technologies clés ».

On a pensé, au début des années 90, que le nerf de la guerre était les « tuyaux » : les réseaux, puis, que c’était les contenus. Les années 2000 ont vu l’avènement de la convergence contenus/réseaux, avec les excès que l’on a connu. Aujourd’hui les modèles semblent être plus clairs à travers la compétition que ce livrent les acteurs web comme Yahoo et Google, les acteurs technologies comme Microsoft, SAP et Oracle et les médias comme Fox, TimeWarner AOL…

Le facteur clé de succès semble être la maîtrise simultanée de la technologie et des contenus. Yahoo et Google ont montré la voie.

Nous n’avons pas fini de voir des rachats, accords divers et partenariats émerger cette année.

C’est également un facteur disruptif déstabilisant pour les acteurs français de télévision qui ne sont pas du tout présent dans la technologie et sont fortement dépendants des productions d’entreprises US qui investissent dans la diffusion directe sur Internet et qui pourraient rapidement venir les concurrencer sur le territoire francophone. C’est le modèle de Dell qui se passe de distributeur… Canal + avait un pied dans la technologie, il l’a revendu.

Il va falloir que nos principales chaînes de télévision se réinventent en intégrant Internet non pas uniquement comme un canal de diffusion supplémentaire mais comme un canal d’interaction direct avec le consommateur (et non pas seulement le spectateur). C’est de la stratégie interactive comme je le disais dans mon post Google, Yahoo, Amazon… et les médias : les limites de la diversification ?

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