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  Christian Jegourel

 

    

30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 10:07

J'ai reçu ce matin ce communiqué de presse de Bernard Carayon, Député du Tarn et grand rapporteur en 2003 d'une étude sur l'intelligence économique. Comme je partage la plupart de ces analyses je publie son communiqué :

L’OPA hostile sur Arcelor lancée par le groupe Mittal sonne l’heure de vérité pour l’Europe. Arcelor, groupe européen, peut-il être protégé par les européens des prédateurs financiers ?

Pour moi, la réponse est évidemment oui même si Arcelor ne peut-être aujourd’hui protégé  juridiquement : ni par l’Europe qui n’a jamais engagé la moindre réflexion sur la sécurité économique des entreprises européennes ; ni par la France dont le décret récemment préparé par le gouvernement, sous la dictée des fonctionnaires de la commission, et pourtant retoqué par la commission en raison de son caractère prétendument protectionniste, n’inclut, parmi les secteurs « stratégiques », ni les matériaux, ni les minerais.

La réponse est non pour Nelly Kroes, commissaire à la concurrence, qui, le 3 septembre 2005, lors d’un colloque en Italie, rappelait la doctrine de la commission européenne : la mondialisation n’est pas une menace et les mesures destinées à protéger les entreprises européennes n’ont pas de sens.

L’enjeu est pourtant clair, il s’agit, en France, de 27 000 emplois industriels. Il en va également de notre solidarité à l’égard de nos partenaires européens, luxembourgeois et espagnols.

Ne renouvelons-pas l’erreur d’avoir laissé absorbé Pechiney par Alcan dont on mesure aujourd’hui les conséquences sociales et stratégiques.

Enfin, que le PDG d’Arcelor s’exprime : a-t-il besoin, veut-il l’aide de la France et de l’Europe ?

Bernard Carayon,

Pour ma part je pense qu'il est illusoire de vouloir protéger nos industries par des lois protectionnistes. D'autant que nos champions européens ne se privent pas pour faire leur marché à l'étranger. Il faut par contre se doter d'une vraie stratégie de "guerre économique" qui inclut nos entreprises et surtout les mécanismes financiers au niveau d'un ou plusieurs états. J'ai déjà écris dans ce blog que j'étais pour les fonds de pensions. Non pas seulement comme mécanisme complémentaire de financement des retraites mais comme arme économique. Si des fonds d'épargnes sont drainés par des organismes financiers et que la valorisation de la place de Paris augmente par ce biais mécaniquement, nos entreprises seront moins vulnérables. A l'échelle européenne ...

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commentaires

L
Je voudrais revenir sur un point au sujet d'ARCELOR; même si l'article de Bernard Carayon date un peu; du moment où une entreprise à choisi de mettre son capital en bourse, il est normal qu'elle doit respecter et s'appliquer les règles du marché.Je vois 2 options:1/ On consière que Arcelor est une entrepise vitale pour l'économie Française et Européenne et à ce moment là, Arcelor ne se met pas sur le marché.L'etat Français et L'Europe (même si Meetal est une entreprise de droit Néerlandais) doivent protéger leus interêts.2/ Arcelor est une entreprise qui a mis son capital sur le marché et là c'est aux dirigeants qui sont payés pour ça de faire en sorte que le capital soit sécurisé et ne soit pas accessible à des raids étrangers.Et c'est là la grande erreur du board d'Arcelor.Il aurait fallu sécuriser le capital depuis la dernière fusion: rien de nouveau dans ce type de réaction , regardons ce qu'a fait Volksawgen avec Porsche en Allemagne.Porsche sentant le vent d'un raid arriver sur VW a pris une partie du capital avec l'accord de VW, vu que leurs interêts sont partagés (Le moteur du Cayenne est fabriquée dans les usines VW).Savez-vous qu'en 48h après que Meetal ait annoncé son souhait d'une OPA sur Arcelor (Fevrier 2006), plus 30% du capital d'Arcelor a changé de main! en bourse!!!!!Et là donc il ne s'agit pas de remettre en cause via "l'affaire"Arcelor les régles du marché (quoi que discutables sur certains sujets) mais bel et bien le professionalisme du board d'arcelor!!!Je souhaiterais donc sur Arcelor que la logique du marché ne soit pas tout le temps pointée du doigt mais que les financiers des grands groupes s'occuppent de leur job!!.
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E
La total libéralisation du marché peut être une régle du jeu si tout le monde la pratique. Dans les faits la Chine et la Russie se servent de leur puissance économique dont les fleurons sont controlés par l'état pour pénétrer nos entreprises stratégiques (cf EADS dernièrement et Ioukos qui fait son marché en Europe). Il convient donc de ne pas totalement le marché sans protection. Pour Arcelor cela ne s'applique pas il s'agit de gesticulade politicienne face aux délocalisation.