Tous les coups sont bons entre ces deux grands acteurs de l’Internet et des logiciels : Les annonces pour contrer le concurrent, les rumeurs pour faire baisser le cours de l’action, les alliances etc...

Cette fois-ci c’est Google qui porte plainte à la commission Européenne pour que Microsoft n’intègre pas de fonction de recherche dans Internet Explorer 7.  Cette dernière version de navigateur du géant de Redmond est en version beta et devrait sortir sur le marché avant l’été. Initialement prévue avec Vista, le retard de la sortie du système d’exploitation à poussé Microsoft à proposer IE7 au plus tôt.

Pour le moment Google ne peut rien faire car télécharger IE7 doit être une action volontaire de l’utilisateur du PC. Bien qu’IE7 intègre une fenêtre de recherche qui, par défaut, utilise le moteur de MSN, la communauté Européenne n’a aucune raison de s’y opposer.

Les choses devraient changer courant 2007 avec l’arrivée de Vista où IE7 sera intégré comme navigateur standard. Le litige ne sera pas simple à trancher car si, par défaut, c’est le moteur de MSN qui est utilisé pour la recherche, rien n’empêche l’utilisateur de modifier ses paramètres pour remplacer MSN Search par Google. C’est exactement l’inverse de Firefox qui paramètre Google en standard mais qui n’interdit pas d’utiliser Explorer de Microsoft.

Encore une bataille juridique qui va durer des années et faire le bonheur des avocats.

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Décidemment le commerce on-line ne va pas échapper non plus à la concentration des acteurs. Si maintenant Yahoo se met à concurrencer ses clients annonceurs ? Que va-t-il rester à la FNAC , Pixmania, Grosbill, Nomatica et consorts ?

Le site ne vend pas de produits mais fourni des informations sur toute une gamme de produits : caméscopes, APN, mobiles, portables, télévisions, jeux, lecteurs mp3, logiciels, pda, imprimantes, etc…

Des fournisseurs comme HP, Verizon et Panasonic ont déjà conçus des publicités pour le site.

Yahoo prévoie d’intégrer des fonctions de comparaison, de recommandations (basé sur des requêtes personnalisées) et les informations fournies directement par les consommateurs venant de Yahoo Answers et Yahoo 360.

Yahoo a passé un accord avec des « fournisseurs de contenus » qui fourniront régulièrement des informations et tests sur les produits et services vendus sur le site.

Pour le moment il s'agit uniquement d'informations et de recommandations, une sorte de 50 millions de consommateurs. Mais il semble évident qu'à terme ce site servira à la prescription d'achats et touchera une commission sur la vente. Une nouvelle forme de publicité : on ne facture plus uniquement une audience mais également les royalties sur le client apporté. Comme quoi c'est bien utile un CRM de bonne qualité.

A quand la réaction de Google ?

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Le monde boursier est bien impitoyable même pour le géant de Redmond qui représente à lui seul 7% de l’indice Nasdaq 100.

C’est quand même paradoxal : le chiffre d’affaire de l’éditeur de logiciel a augmenté de 13%, le profit opérationnel est lui aussi en croissance de 17% et l’action dévisse de 11% avec une dégradation de sa note auprès de plusieurs courtiers.

En fait les analystes ont sanctionné l’absence de stratégie visible dans le développement de nouveaux services en ligne. Le retard de Vista avait déjà été intégré dans le cours de bourse et n’avait d’ailleurs pas déclenché de panique.

Les investissements dans la diversification, pourtant modestes au regard de son cash disponible, rendent prudents les investisseurs.

Entre la compétition avec la Xbox qui a englouti plusieurs milliards de dollars, le rachat de Massive, Windows Live… Microsoft est sur tous les fronts et doit affronter Google, Yahoo mais également Oracle, SAP dans les logiciels à la demande.

C’est ce qui a effrayé les investisseurs car Microsoft n’a pas dévoilé de stratégie claire sur chacun des segments de marché et on pourrait croire que certaines annonces sont uniquement des réactions face à Google. Le problème c’est que cela coûte à l’éditeur de maintenir tous ces chantiers opérationnels, surtout que pour la première fois de son histoire il n’est pas en situation de monopole ni même de leader. Microsoft serait-il un acteur de la vieille économie ?

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Jusqu’où va aller la diversification (ou peut être est-ce l’extension de leur modèle économique) des grands de l’Internet ?.

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L’opérateur japonais déjà précurseur avec I-mode, repris en France par Bouygues Telecom, lance à partir d’aujourd’hui un service de paiement sans contact appelé DCMX.

C’est un service de carte bancaire sans contact qui ne nécessite pas de rechargement comme certains services de porte monnaies électroniques. Le groupe de télécommunication espère relancer le marché du mobile qui arrive à saturation au Japon. DCMX ne fonctionnera, dans un premier temps, que sur des terminaux de Sony-Ericsson.

Le groupe est entré dans le capital d’une société financière pour délivrer le service dans son intégralité. C’est une concurrence frontale contre les banques traditionnelles. Le groupe envisage d’ailleurs d’émettre des cartes bancaires classiques pour compléter leur offre mobile sur le même compte bancaire. Un service de banque en ligne par téléphone sera lancé courant 2007.

Ce type de service se développe depuis plusieurs sources : les organismes de cartes bancaires (test de Visa et Nokia), les infomédiaires Internet (Paypal) et les opérateurs de mobiles. Comme dans d’autres secteurs, les technologies font disparaître les barrières verticales entre les acteurs économiques.

Bouygues Telecom qui a importé l’Imode suivra-t-il cette voie ? Il s’agit de décision stratégique pour le groupe français qui affronte une concurrence accrue sur les offres multiplay et dans les médias avec TF1. L’investissement de 2 milliards d’euros dans Alsthom va oblitérer ses capacités d’investissement dans ses autres filiales.

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