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  Christian Jegourel

 

    

6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 16:46

La rivalité Google Microsoft ne cesse pas, après les différentes initiatives du géant de Mountain view dans les logiciels en mode ASP, c’est un concurrent du tableur de Microsoft qui entre sur le marché.

Et dire que début 2006 au CES, les deux acteurs disaient ne pas être concurrent. Après le traitement texte Writely, c’est une autre brique contre la suite Office qui arrive. Le service permettra de partager des informations dans l’application tableur entre plusieurs correspondants sur Internet. Un Excel collaboratif en somme.

Office Live, la réponse de Microsoft à cette offensive, devrait malgré tout avoir une longueur d’avance en termes de fonctionnalités. Il s’agira de bien étudier les cibles de chacun des acteurs et les tarifications proposées afin de déterminer lequel pourra prendre l’ascendant sur l’autre à un horizon de cinq ans. A quand des concurrents de Powerpoint et Access ?

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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 21:26

Le secteur est déjà largement occupé avec Google, Yahoo, Ask.com ou encore mapquest.

Le service en ligne de l’éditeur de Redmond propose des fonctionnalités de visualisation en mode « carte », aérienne et satellite. Aux Etats-Unis ce service est complété par des informations sur le trafique routier. Bientôt en France ?

 

La compétition et le me too entre les GYM n’est visiblement pas terminé.

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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 09:01

CRM and SFA software solutions customer relationship management and sales force automation

Gmail

Cette annonce sommes toute banale pourrait préfigurer une opération plus stratégique de pénétrer le marché du CRM par le mode ASP cher à Google.

Ce rapprochement de technologie permet aux utilisateurs de Free CRM d’intégrer toutes les données de Google Gmail dans les services de mass emailing, de gestion de campagne et de contacts du petit nouveau du monde des services de relations clients. La grande nouveauté c’est que tout est gratuit pour les particuliers et trois fois moins cher que Sales Force pour les professionnels (14,95$/mois/utilisateur). Avec des interfaces vers GoldMine, Act, SalesForce, Siebel On-Demand, et SugarCRM le petit dernier est une alternative réellement intéressante face aux offres ASP des ses grands concurrents. Les fonctionnalités sont bien sûre inférieures mais pour de petites entreprises, et beaucoup de grandes entreprises, c’est largement suffisant. Pour les particuliers il n’y avait pas d’offre donc…

Free CRM a déjà 53 000 adhérents et 30 000 entreprises utilisatrices. C’est peu mais le soutient de Google va accélérer sa croissance.

C’est sur ce point qu’il y a matière à s’interroger. Vu la croissance du géant Californien, l’accord avec Free CRM est de faible portée. Par contre dans le cadre d’une offensive vers les acteurs logiciels et plus particulièrement vers Microsoft, cela peut être stratégique. A suivre.

 

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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 19:33

Jusqu’ici les responsables de réseaux de télévision ne considéraient pas la VOD comme une vraie menace pour leur audience. Une étude américaine menée conjointement par Forrester Research et l’Association des Annonceurs démontre l’impact négatif sur la publicité.

Cela commence à faire beaucoup pour les chaînes de télévision. Entre les nouveaux entrants Internet qui vampirisent la publicité, la multiplication des chaînes par la TNT et par l’ADSL…, la dispersion du téléspectateur s’accélère. Et voilà qu’en plus les technologies permettant la vidéo à la demande et les enregistreurs numériques (type TiVo mais également des fonctionnalités présentes sur les sets top box de certain FAI) nuisent à l’audience des images payantes.

L’étude de Forrester Reseach menée aux Etats-Unis n’est peut être pas encore représentative de la situation en France mais elle devrait faire réfléchir les TF1, M6 et autres chaînes qui vivent la publicité.

70% des annonceurs américains déclarent que les services de VOD et les enregistreurs numériques nuisent à l’efficacité de leurs spots publicitaires et 60% d’entre eux pensent réduire leurs budgets dans les spots traditionnels.

Nul doute que ces budgets vont se retrouver sur les supports Internet qui permettent de mesurer plus efficacement les retombées publicitaires avec des outils de gestion de relations clients.

97% des annonceurs interrogés dans l’étude souhaitent une meilleure traçabilité de leurs clients potentiels. Il est clair que les logiciels de CRM sophistiqués utilisés par les sites web leurs offrent cette possibilité.

Certaines chaînes américaines imagine donc des messages insérés entre les spots publicitaires qui permettent de gagner des lots divers afin que les spectateurs soient incités à regarder les clips payants. Bien souvent ces messages renvoient aux sites Internet de la chaîne ce qui permet de faire un teasing multi supports et de proposer aux annonceurs de suivre leurs clients. Certains network US ont même été jusqu’à la gestion de l’acte d’achat avec de la vente en ligne.

TiVo, l’un des fabricants leader d’enregistreurs numériques qui s’était fait connaître en proposant aux utilisateurs de zapper automatiquement la publicité de leurs programmes, propose aux annonceurs de la publicité interactive. J’avais abordé ce sujet dans un précédent article (ici). La nouveauté est que pendant un spot délivré par TiVo un message interactif dans lequel le spectateur peut clinquer apparaît. Un test avec Lexus a déjà été réalisé.

L’étude de Forrester démontre qu’environ 20% des foyers américains sont équipés d’enregistreurs numériques et que la grande majorité les utilisent pour zapper la publicité.

Il faut faire remarquer qu’aux US le nombre de spots dans un programme n’est pas limité comme en France et que cela devient nécessaire si l’on veut suivre le programme. Quoiqu’il en soit c’est une tendance qu’il faut étudier en Europe car si le marché des enregistreurs de type TiVo n’est pas développé, les sets top box des FAI sont de plus en plus nombreuses et le déploiement de l’ADSL puis de la fibre optique va accroître dans les prochaines années la capacité d’accès à ce type de fonction. L’autre point important c’est que TiVo n’est pas en très grande forme et qu’il pourrait être racheté (ici). Imaginez un rachat par Google ou Yahoo qui proposent des TiVo low cost en France et qui commercialisent leurs propres pubs complémentaires de leurs campagnes Internet. Avec la boulimie d’acquisitions qu’ont les GYM en ce moment cela n’a rien d’utopique. Et là ce n’est pas pour dans 5 ans c’est dès 2007. Cela pourrait également être une fonction proposée dans les Xbox de Microsoft…

S’il n’y a péril aujourd’hui il y a donc une vraie menace pour les chaînes. Si l’on regarde le CA publicitaire de TF1 en 2005 (1,65 M€) et celui de M6 (623 millions €) 20% de recette en moins cela fait plus de 450 millions d’euros en moins !

Bon courage pour les budgets prévisionnels dans quelques années. Il va falloir innover ou réduire la voilure.

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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 12:40

Comme je l’ai déjà écrit, les acteurs de l’Internet ne concurrencent pas les médias sur leur métier de base mais s’attaquent à leur modèle économique. Google vient juste d’annoncer un service de publicités télévisuelles en concurrence frontale avec les réseaux de télévision alors que le géant reste le leader incontesté de la recherche sur Internet.

Le géant de l’Internet propose aux sites web une fonctionnalité permettant de gérer des clip publicitaires audiovisuels. Google envisage de reproduire son modèle économique basé sur les liens sponsorisés textuels avec du « pay per click » vidéo. C’est Google Ads Sense qui se chargera de gérer les campagnes publicitaires avec les sites affiliés sous un aspect « non intrusif » selon le responsable du projet chez Google. Il s’agit d’un complément naturel aux publicités contextuelles statiques que proposait le moteur de recherche. Le service démarre dès cette semaine et les fichiers vidéos seront hébergés sur les serveurs du géant de Mountain View afin d’éviter aux clients de passer par un tiers ce qui pourrait constituer un frein au développement du projet.

Pour le moment les clips vidéos ne seront pas proposer sur les sites de Google mais cela pourrait venir rapidement. Certains gros annonceurs aux Etats-Unis ont  déjà été contactés avec des propositions commerciales qui s’alignent sur les tarifs des grands networks américains et parfois les dépassent. Google n’a pas communiqué le nombre de sites participant à cette opération mais des spécialistes US l’estiment à plusieurs centaines de milliers. C’est une véritable concurrence pour les télévisions traditionnelles si l’audience sur ce type de supports se développe efficacement, les moyens de contrôle qualifiés que permet Internet est vraiment une menace sérieuse pour les chaînes de télévision. Cette annonce intervient juste après le rachat de Lighteningcast par AOL sur le même segment de marché : l’insertion publicitaire vidéo sur les sites Internet. Ce nouveau vecteur publicitaire pourrait permettre à de petits annonceurs de proposer des clips vidéos mais également aux gros annonceurs de tester des campagnes avant la diffusion en télévision. Le risque, c’est que si le web devient le média d’annonce, avant la télévision, et que les campagnes rendent bien, certains annonceurs réduisent considérablement leurs investissements en télé, s’en servant uniquement comme un moyen de teasing du web. C’est le cauchemar des patrons de pub sur les chaînes qui commence (ou qui continue ?).

Cette annonce intervient au moment où Comscore Network rend publique les chiffres 2005 qui créditent Google de 43,1% de PDM face à Yahoo 28% et MSN 12,9.

La seconde menace vient de la stratégie de Google qui veut se placer comme méta régie publicitaire (voir article). Le géant a l’intention d’étendre la présence des clips gérés par Google Ads Sense en télévision. C’est une bonne nouvelle pour les chaînes mais elles n’auront plus la main sur les annonceurs car Google s’inscrira dans une campagne globale multi supports et pourra alterner plus facilement les réseaux. L’entreprise de Mountain View a d’ailleurs également testée la vente d’espace publicitaire aux enchères sur des magazines.

Et en France comment se prépare nos chaînes ?

Je n’ai pas eu de réponse à cela à la conférence sur la distribution télévisuelle et les patrons de chaînes présents ne semblaient pas bien savoir par quel bout prendre le problème. (compte rendu)

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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 21:37

bebo                                        

Bebo vient de lever 15 millions de dollars et aSmallWorld.net reçoit un investissement significatif des frères Weinstein, les fondateurs des studios Miramax.

Depuis la folie MySpace racheté près de 500 millions de dollars par News Corp et l’engouement autour de Facebook.com un site de réseau social orienté vers les étudiants, le secteur s’enflamme.

Bebo, qui a le même positionnement,  est une jeune pousse qui a déjà 22 millions d’utilisateurs et un accord avec Skype afin d’intégrer SkypeWeb et lancer une marque co-brandée de voix sur IP.  

aSmallWorld.net est un réseau social élitiste où l’on ne peut devenir membre que parrainé par d’autres membres. Il fallait bien que nos élites aient leur réseau social. Il y a déjà 130 000 membres dans 100 pays avec un haut niveau d’éducation et donc un pouvoir d’achat élevé. Un site de lobbying potentiel auprès des classes supérieures de la planète

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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 16:56

Le leader américain des réseaux sociaux étant son territoire dans les médias traditionnel avec un accord exclusif avec le magazine de musique et de mode Nylon.

L’idée est de proposer une version exclusive en ligne de l’édition de Nylon pour juin-juillet qui sera téléchargeable sur le site de l’éditeur et réplique exacte de la version papier.

Des articles reprendront des thèmes présents sur MySpace et des codes spécifiques permettront de faire un lien entre les deux supports. On imagine bien un accord entre le Buzz de TF1 et des titres de Lagardère Médias. Pourquoi pas avec Elle ce qui lui permettrait peut être de reprendre la place qu’occupe Au Feminin.com et que Elle aurait pu occuper dès le départ si les dirigeants du groupe de presse avait cru plus tôt à l’Internet.

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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 15:28

Au-delà de cette annonce de la création d’un club virtuel dédié à la musique, avec la possibilité de se déplacer virtuellement dans plusieurs salles avec des avatars et des styles musicaux différent, c’est le modèle économique de labels qui en prend un coup.

Interscope Record vient d’annoncer un partenariat avec Doppelganger pour créer un night club dans le cyberspace appelé Pussycats Dolls Lounge. Les clients peuvent créer des avatars d’eux même pour se représenter dans des différents espaces de la discothèque. Il est possible d’interagir avec les autres clients en utilisant AOL Instant Messager pour chater et afficher des postures personnalisées. On peut imaginer assez vite des formes de sponsoring et de publicité sur les murs virtuels, des goodies à acheter…

Dans quelle catégorie fixer le modèle de rémunération des ayants droits dans une discothèque virtuelle ? Faut-il payer au nombre de membres connecté, au morceau diffusé, avec un abonnement annuel, par un système de licence ? On ne sait pas si cela rentre dans le système de rémunération des discothèques, des radios…

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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 14:58

Payer l’utilisation d’office à l’heure ou au document ce sera bientôt possible.

La guerre contre Google continue. Microsoft vient d’annoncer le premier volet d’Office Live qui va permettre aux utilisateurs de payer l’usage d’office comme une application à la demande et non plus à travers l’achat de la licence.

Cette initiative est annoncée comme une proposition pour les pays émergents qui n’ont pas les moyens d’acheter des licences d’Office et se nomme FlexGo mais il est facile de penser qu’il s’agit d’un marché test pour le reste du monde à travers des services ASP.

Pour le moment l’offre est réservée au Brésil, au Mexique, à la Russie , à l’Inde et la Chine. Elle s’inscrit dans une offre complète de PC prépayés équipés de la technologie FlexGo et d’ajout matériels permettant de contrôler les applications.

Les PC sont commercialisés à 50 % de leur prix habituel et les technologies embarquées permettent de mesurer les usages et de comptabiliser le temps d’utilisation. Après l’expiration des crédits d’utilisation, le client pourra racheter de nouveaux crédits. Au-delà d’un certain nombre de crédits, le PC et les licences logicielles résidentes seront propriété du client. Cette initiative prend sa source dans les usages prépayés des téléphones portables. Les tarifs vont s’échelonner de 50 à 75 cts de l’heure.

Après l’ère du package (big crunch) assistons-nous à l’ère de l’individualisation des applications (big bang). Il s’agit d’un revirement complet dans la stratégie de Microsoft qui a toujours chercher à agréger des applicatifs pour prendre ses concurrents en tenaille.

Il semble que Google ait grippé la puissante machine de Redmond et que la compétition soit relancée car si les utilisateurs et les entreprises se mettent à payer en fonction de l’usage, cela va entamer la suprématie de Microsoft au profit de concurrents qui pourront changer d’applicatifs plus régulièrement.

Le rachat de Whale communication devrait permettre à l’éditeur de Seattle de proposer des applications à distance sécurisées par VPN et le rachat de Massive lui permettre de proposer un service partiellement gratuit financé par la publicité. Le tout relayé par ses sites portails, l’offre de Wallop dans les réseaux sociaux, l’interopérabilité avec les logiciels de création de site Web concurrent de Dreamweaver …

On voit bien la stratégie d’encerclement de ses concurrents.

Après le zapping des contenus, le zapping des logiciels ?

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19 mai 2006 5 19 /05 /mai /2006 19:16

Voici une étude qui va faire du bruit chez les GYM, d’autant que Google est le plus mal placé derrière Ask.

Dans la guerre que se livrent les médias et les acteurs Internet tous les coups sont bons. Cette étude n’est peut être pas commanditée par les grands networks mais elle n’arrange pas les affaires des grands moteurs de recherche au moment où de grands annonceurs repensent leurs stratégie publicitaire.

% of Red and Yellow Sites - by Search Engine

 

Cette étude met en évidence l’augmentation significative de sites à risque sur lesquels pointent les liens sponsorisés lors d’une recherche par mots clés. Comparativement aux réponses fournies non sponsorisées, le rapport est presque de 1 à 3.

% of Red and Yellow Sites - by Result Type

 

Déjà qu’une autre étude conduite par « The Center For Media Research » démontrait que l’augmentation des liens sponsorisés diminuait significativement la pertinence de réponse, le modèle économique des GYM va devoir se diversifier.

Les résultats en rouge indiquent le pourcentage de sites qui envoient des adwares, des spams ou modifient les paramètres de l’utilisateur.

Les résultats en jaune indiquent le pourcentage de sites qui envoient des emails, affichent des popup ou font des modifications mineures sur le micro de l’utilisateur (ex : changement de page d’accueil)

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