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  Christian Jegourel

 

    

13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 17:27

WPP Group plc logoLe chairman de WPP, Martin Sorell fait le point sur l’évolution des budgets Internet et pronostique une part de marché de 30% à ce médias en 2016.

WPP CEO Sir Martin SorrellLe groupe publicitaire est le troisième client de Google et pourrait bien être amené à devenir son concurrent car le géant de Mountain View développe des services en ligne permettant de contourner les agences. WPP se doit donc d’étudier comment répondre à cette nouvelle menace visant à réduire le nombre d’intermédiaire dans la chaîne de valeur de l’acte d’achat. L’initiative de Google qui devrait lancer des spot radio n’est pas pour rassurer les agences..

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 14:44

BitTorrentLe marché du téléchargement de vidéo sur le net se cherche encore avec d’un coté des studios qui signent avec des sites de partage – YouTube, Guba…- et souvent les mêmes –Warner- qui proposent les mêmes contenus basé sur le Peer to Peer.

BiTorrent signe un gros coup avec quatres studios indépendants qui vont mettre à disposition de la plateforme peer to peer plus de 1600 films. La nouveauté c’est que ces contenus seront disponibles sur abonnement et non plus seulement à l’acte comme avec l’accord déjà signé avec Warner.

Une brèche évidente dans le modèle de paiement au film et peut être un pas vers la notion de licence légale 

Classic Westerns

Les quatre studios qui ont signé, Hart Sharp Video, Egami Media, Koch Entertainment et The Orchard fourniront des documentaires, des courts métrages, des concerts, des films et des programmes TV.

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 14:18

GUBAAvec les différentes annonces de sites de partage de vidéo, Google vidéo et dernièrement Metacafe, il devient urgent pour les leaders de marquer le terrain et de devenir rentables rapidement.

Sur ce dernier point, Guba a de l’avance puisqu’il est déjà profitable. Après un premier accord avec Warner qui a mis sur le site 200 films à disposition, c’est au tour de Sony Pictures de proposer 100 de ses longs métrages. Guba joue donc la course en tête dans le téléchargement légal sur Internet. Ses concurrents actuels tirent pour la plupart leurs revenus de la publicité mais Guba est le seul à offrir pour le moment, en plus, une offre payante. Il est vraisemblable que les autres sites de partage copient ce modèle car l’accord de Sony n’est pas exclusif.

Les films récents seront proposés à 19,99$ et les plus anciens à 9,99$. Aucune indication pour le moment sur les délais entre la sortie en salle et l’offre en ligne mais comme le disait récemment le patron de Sony Picture, les consommateurs ne sont plus prêt à aller payer cher une place dans un cinéma pour marcher sur des pop corns et sentir l’odeur de hamburger (sic !).

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6 juillet 2006 4 06 /07 /juillet /2006 22:55

D’après le magazine Challenge, Free serait en négociation avec Orange et SFR dans le but de développer une offre MVNO. Qu’est-ce qui a fait changer d’avis les dirigeants d’Iliad ?

J’ai abordé ce sujet de MVNO et d’offre quadri play en septembre 2004 avec un dirigeant de Free lors d’un déjeuner. A cette époque les offres étaient encore en accès Internet plus téléphonie IP avec un début d’offre en télévision. Mon argumentation était que les offres d’accès seraient couplées dans les deux ans avec une offre de téléphonie mobile. Deux opérateurs FAI ont déjà lancé ce type d’offre et Free a dû réagir.

Pourquoi si tard ?

L’opérateur aurait pu commencer à négocier en 2005 et proposer une offre couplée dès début 2006.

Une des raisons de ce retard est le coût d’une licence MVNO demandée par les opérateurs mobile et surtout le retard technologique du Wimax. Je n’ai aucun doute sur la vision prospective de Xavier Niel et sa perception du marché en offre quadri play. Le rachat de la licence Wimax d’Altitude Télécom est là pour le démontrer et Free a pu penser que cette technologie lui permettrait de développer directement une offre mobile sur IP avec accès Internet.

Le problème c’est que le Wimax n’est pas mature et ne le sera pas avant mi ou fin 2007. Dans l’intervalle Free doit commencer à déployer une infrastructure sinon il pourrait perdre sa licence. C’est ce qui avait fait abandonner cette même licence à Neuf Telecom en son temps et qu’ils ont essayer de bloquer juridiquement sans succès.

L’équation pour Free est donc simple.

Obligation de commencer à déployer une infrastructure sur des équipements qui devront vraisemblablement être mis à niveau ou remplacer fin 2007 début 2008. Si l’opérateur déploie une couverture minimum, le service offert en téléphonie mobile IP va être restreint et peu intéressant pour les clients. Si il déploie largement l’investissement ne sera pas rentabilisé lorsqu’il il faudra mettre à niveau l’équipement. Cela sans prendre en compte les coûts de terminaux à subventionner qui devront également être remplacer. Cela commence à faire beaucoup.

En prenant une licence MVNO Free fait d’une pierre deux coups. Il évite un large déploiement Wimax en proposant à ses clients une offre mobile basé sur le réseau GSM et commence à déployer le Wimax dans les zones à forte densité de population. Avec l’arrivée dès septembre 2006 des premiers téléphones mobiles duo GSM/WIFI et bientôt Wimax, le FAI pourra proposer un accès mobile sans zone d’ombre basé sur le GSM sur la plus grande partie du territoire et sur la voix sur IP à son domicile avec la Freebox V 5 et dans les zones couvertes par le Wimax et le réseau de Freebox V5 qui va grossir.

C’est également un bon moyen d’amorcer la clientèle mobile pour la migrer plus tard en tout IP dès que le réseau sera satisfaisant, probablement mi 2008. C’est en plus une offre très différentiante de ce que pourront proposer les autres opérateurs.

Etudions le modèle économique

Le forfait Free est d’aujourd’hui de 29,99€ par mois. Le mobile coûte en moyenne au client 20 à 25 € par mois pour deux heures de communication. Les offres les moins chères en MVNO commence autour de 10€ mais avec un faible nombre de minutes incluses.

Imaginons une offre Free pour 49,99€ par mois avec 1h de communication GSM comprise (ou 59,99/mois pour 2h) et des appels illimités en mode IP sur les numéros fixes dans tous les pays couverts par l’offre IP fixe et un coût très inférieur vers les mobiles par rapport au coût mobile/mobile. C’est tentant non ?

Ces 20 euros supplémentaires dans son arpu permettront à Free d’amortir sa licence MVNO et de couvrir une partie des coûts de déploiement du Wimax.

Prenons comme exemple le modèle de Clearwire aux Etats-Unis. L’opérateur qui vient de recevoir 900 millions de dollars de Intel et de Motorola facture 30$ par mois l’abonnement à son service Wimax. A ce tarif Free ne va pas gagner sur l’abonnement GSM mais ne va pas perdre de clients intéressés par le quadriplay. Il va même très certainement en gagner en acquérant l’expérience des clients mobiles qui pourront migrer vers l’offre tout IP en 2008. C’est magistral.

Le plus fort c’est que ce raisonnement est basé sur la notion « 1 abonnement/1 mobile » mais avec la technologie IP un seul abonnement peut couvrir plusieurs identifiants et donc plusieurs utilisateurs. Avec Skype vous pouvez avoir plusieurs « clients » sur l’abonnement Internet sur le même PC

Traduction : pour un abonnement principal à l’offre quadriplay vous avez un numéro GSM et autant de numéro IP que vous voulez. Pour les urbains qui ont des enfants le contrat devient vraiment intéressant.

Une évolution vers une plateforme de services ?

L’autre aspect est bien sûr l’accès Internet sur les PC équipés de réception wimax (Intel annonce une offre pour début 2007) et sur les téléphones smartphones et autres PDA. C’est également la possibilité de promouvoir des terminaux musicaux capables de recevoir des contenus en streaming ou téléchargement en mode IP sans passer par un PC (voir mon article sur ce sujet ici) c’est les opérateurs et les Majors qui vont apprécier.

Free pourrait en profiter pour développer une plateforme de services de contenus en élargissant son offre de VOD actuelle vers le téléchargement payant de contenus audiovisuels, et pourquoi pas devenir opérateur de chaînes TV de flux et de stock sur IP en fédérant des chaînes Internet comme celle de VNU et/ou éditant ses propres contenus.

Ce nouveau modèle économique lui permettrait de migrer en douceur lorsque le marché des FAI va baisser en valeur ajoutée (voir mon article ici et surtout mon interview chez Olivier) lié au passage en tout fibre optique et au ticket d’entrée pour déployer une infrastructure fiber to home.

Si ce scénario se réalise les stratèges de Free sont vraiment géniaux.

Bien sûr ceci est une pure fiction et toute ressemblance avec des faits à venir ne serait que pure déduction. A suivre…

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6 juillet 2006 4 06 /07 /juillet /2006 16:39

La technologie Wimax, qui va permettre la voix sur IP et l’accès Internet nomade va remettre en cause le modèle économique des opérateurs mobiles basé sur le paiement à l’acte (minutes, données transférées...)

Mais c’est également un formidable pied de nez aux opérateurs qui ont dépensés des fortunes dans leurs licences UMTS dans les années 2000. Il faut se rappeler les 100 milliards d’euros dépensés sur les marchés allemand et anglais dans l’achat de licences…

Si cette manne financière a donné de l’oxygène aux finances de ces deux états, elle a également mis nos opérateurs européens dans une situation qui a failli être critique. Notons au passage qu’avec la clairvoyance et la capacité d’anticipation bien connue chez nos dirigeants français notre pays n’a récolté que 600 millions d’euros par opérateur, ce qui était une sage décision de la part de l’état français au moment où on été mis aux enchères les licences mais qui aurait pu être bien supérieur si cette procédure d’attribution avait été plus rapide…

Technologies disruptives

J’utilise ce terme avec parcimonie car l’un de mes amis m’a fait remarqué qu’il était déposé !

Quoiqu’il en soit la dualité entre l’UMTS et le Wimax me renvoie 15 ans en arrière lorsque je faisais parti d’un groupe de travail au ministère de l’Industrie (SERICS) sur la télé du futur. Le grand sujet de l’époque était la TVHD , comme quoi ce n’est pas un sujet bien nouveau. A ce moment les grands industriels européens et japonais essayaient de promouvoir une technologie de HD, évolution des formats existants. A l’inverse les Etats-Unis cherchaient à s’appuyer sur une norme en devenir : le MPEG.

Les débats au sein du groupe de travail ont été houleux avec les partisans, souvent les industriels et les universitaires, et les opposants dont je faisais parti qui préconisaient de s’orienter sur des standards et des technologies plus prometteuses et soutenues par un plus grands nombres d’acteurs.

Il me semble que nous sommes dans la même situation.

D’un coté les opérateurs mobiles et les équipementiers qui visent, bien sûr, la transition en douceur de leurs équipements et services sans remettre en cause le modèle économique de base. De l’autre, des acteurs du monde Internet, pour lesquels seul compte l’efficacité,  qui constatent que la technologie IP est largement répandue et que le Wimax pourrait permettre d’étendre son champ d’action au nomadisme.

Cela entraîne plusieurs questions : ces technologies sont-elles fiables, au point ou prête à l’être, quel réseau va être le moins coûteux à déployer, est-ce que la convergence avec l’Internet va être un facteur clé de succès, quid des licences ?

Les licences

C’est le dernier point le plus épineux en France, car il semble que l’organisme de régulation comme les opérateurs aient sous estimé le Wimax. A ce jour, seul Free, qui a vu sa licence nationale confirmée, peut déployer une offre sur tout le territoire. Tous les autres acteurs sont dans une impasse.

Faudra-t-il permettre d’autres attributions de licences ? Très certainement. Je suis par contre très septique lorsque j’entends qu’il pourrait y avoir l’attribution d’une quatrième licence de téléphonie mobile de 3ème génération.

A ce jeux c’est encore Free qui pourrait jouer les trublion car sans cet opérateur Internet il y fort à parier que pour des raisons industrielles, les opérateurs de téléphonie mobile choisissent de déployer des réseaux HSDPA qui convergeront ensuite vers de la connexion IP. Cette approche permettrait aux différents acteurs de rentabiliser leurs investissements en licences et équipements et de faire migrer tranquillement leurs abonnés vers l’IP en 2008 – 2009. Avec Free, sa licence nationale et la volonté de déployer un réseau sur 2006 et 2007, ce scénario pourrait bien voler en éclat.

Free ne détient pas seul les clés de ce montage en France car il est dépendant de la disponibilité de technologies. Sur ce dernier point les différentes initiatives en Asie et aux Etats-Unis semblent donner raisons aux espoirs placés dans le Wimax, et le Wibro en Asie.

Petite revue, non exhaustive, de la situation.

Intel et Motorola viennent d’annoncer un investissement de 900 millions de dollars dans Clearwire, la société de Craig McCaw, pionnier du cellulair aux US, qui déploie des réseaux Wimax aux Etats-Unis et a commencé en Europe avec un réseau opérationnel en Belgique (avec MAC Telecom à Bruxelles, couverture actuelle plus de 50%) et chercherait des partenaires en France (rumeur). Pour le moment il faut utiliser des modems spécifiques comme avec l’expérience initiée au Canada (ici) mais les annonces récentes faites à Taipei et par les différents constructeurs asiatiques en terme d’infrastructure et terminaux mobiles laissent penser que des téléphones portables WIfi et Wimax pourraient être disponibles en quantité dès début 2007 (Samsung ici). Beaucoup de spécialistes s’accordent pour dire que ce type de technologie va considérablement réduire les coûts pour les utilisateurs et que le modèle des opérateurs mobiles va fusionner avec celui des opérateurs Internet.

Pour Ed Zender, le CEO de Motorola, il ne fait aucun doute que le Wimax va se substituer aux autres technologies pour les mobiles. Il y a cependant un rapport de Moody’s, acteur de la recommandation financière qui contredit cela, en affirmant récemment que le marché de la voix sur IP ne représentera que 5 à 10% des communications en 2010. Je ne partage pas cette hypothèse que je trouve trop basse.

Le réseau déployé par Clearwire va être basé sur une pré version de Wimax à 1,5 Mb/s, pour les puristes standard IEEE 802.16e-2005. Clearwire vient également d’annoncer un accord avec AOL qui pourrait revendre une offre co-brandée.

J’ai d’ailleurs émis de telles hypothèses dans l’Interview que j’ai faite pour Olivier sur son site sur les risques pour les opérateurs mobiles et les FAI dans les deux années qui viennent.

Même si le type d’infrastructure Wimax est moins robuste, pour le moment, en terme de stabilité de services, que celles proposées par les équipementiers télécom traditionnels, ce sont les clients qui vont trancher car les coûts d’abonnements et surtout les services offerts par un accès Internet nomade voix/data sont déterminants dans le choix des consommateurs. Il suffit de se souvenir des débuts un peu chaotiques de la voix sur IP avec Skype et autres services IP (coupures intempestives, mauvaise qualité de réception…) pour voir à quelle vitesse les consommateurs ont adoptés ces offres et comment la qualité s’est améliorée.

Il ne fait pas bon être opérateur car les choix industriels dans les prochains mois pourraient conditionner leur avenir.

Il ne faut pas penser néanmoins que les opérateurs FAI sont dans une meilleure situation car ils sont également face à une technologie disruptive (tant pis pour le droit d’auteur) avec le remplacement programmé de l’ADLS sur paire de cuivre par de la fibre optique jusqu’à l’abonné.

Ces deux industries, amenées à converger, vont devoir redéployer un nouveau réseau dans les 5 prochaines années et les investissements sont de l’ordre de plusieurs milliards d’euros à chaque fois. Avec la pression des opérateurs de portails et de services, l’inflation des droits de diffusion de contenus etc.. La compétition est relancée entre les opérateurs télécom, les médias et les infomédiaires.

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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 11:38

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Un nouvel entrant arrive sur ce segment déjà fourni : eefoof.com un nouveau concurrent pour YouTube et Vpod.tv qui va partager ses revenus publicitaires avec les Internautes qui mettent en ligne leurs vidéos.

GUBAC’est peut être le modèle économique qui manquait à YouTube car si le site est un vrai succès, ses pertes commencent à être inquiétantes. YouTube truste 40 % du marché de la vidéo partagée, aux Etats Unis, avec 13 millions de visiteurs par mois mais les coûts de bande passante représentent plus de 1 million de dollars par mois. Avec un cash disponible de 12 millions de dollars cela ne va pas durer bien longtemps. Les dirigeants ont annoncé la mise en place progressive d’un programme publicitaire, ils ont signés des accords avec NBC mais est-ce que ce sera suffisant ? Les utilisateurs de YouTube sont habitués à la gratuité et tout changement pourrait être mal accepté.

YouTubeUn analyste d’IDC Consulting compare même YouTube avec Napster et le déclin du site lorsqu’il était passé d’un modèle gratuit à un modèle payant.

Quoiqu’il en soit, il semble pour certains qu’il y ait de l’argent à faire car les prétendants sont nombreux. On connaît déjà Guba et Vpop.tv (entreprise franco-espagnole) et voici maintenant eefoof.com.

Le petit dernier annonce clairement la couleur de son modèle économique et plutôt que de se lancer dans la course à l’audience avant de gagner de l’argent il propose un modèle publicitaire et un partage des revenus aux abonnés qui mettent en ligne leur production. Le reversement sera mensuel et dépendra de la popularité de leurs vidéos. Le service utilisera PayPal pour le paiement et chaque contenu sera validé avant mise en ligne de manière à éviter le partage de vidéos avec de droits de diffusion ou pornographiques.
Vpod.tvCela me semble un bon modèle pour accroître la qualité, souvent médiocre, des productions personnelles partagées par les Internautes. Cela pourrait également, à terme, devenir une plateforme de distribution de contenus professionnels financés par le pub. NBC a déjà signé avec YouTube mais d’autres studios, ou producteurs indépendants, pourraient choisir de multi diffuser leurs séries et films via un modèle financé par la publicité.

C’est assez proche d’un modèle que j’avais proposé à l’INA en 1997-98 avec une plateforme d’intermédiation de contenus pour les producteurs francophone indépendants. Mais bon les entreprises publiques…

En France attendons de voir ce que nous proposerons ces acteurs et nos grands médias qui se déploient enfin sur Internet. Il y a un article intéressant, assez critique, sur Challenge vis-à-vis de TF1.

Aux Etats-Unis une petite vidéo de comédie appelée « Nobody’s Watching » a été téléchargée 300 000 fois en deux semaines et les producteurs en herbe aussi bien que le professionnels ne se posent plus la question de savoir si ils vont pouvoir être diffusés sur un réseau de télé mais comment rentabiliser la diffusion sur le net.

Nobody’s Video a été connu grâce au marketing viral mais le plus amusant c’est que ce « sitcom »  avait été considéré comme mauvais par des diffuseurs il y a 18 mois et que maintenant les mêmes demandent aux auteurs de produire une suite.

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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 22:07

En 2005 les petites annonces sur le net représentaient 15% du marché mais un rapport de Borrell (un spécialiste US des études marchés) prédit qu’en 2010 Internet représentera 32% du marché. Dans le même temps, et c’est logique, le marché des annonces immobilières sur les journaux régionaux à chuté de 8% en 2005 et devrait représenter 30% en 2010 soit moins que la part de l’Internet.

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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 21:59

 

Le groupe de Rupert Murdoch via sa filiale Star Group souhaite participer à un investissement dans l’opérateur de Hong Kong.

Il faut préciser que cet opérateur diffuse plus de 100 chaînes par Internet auprès de 550 000 abonnés. C’est cette activité qui intéresse particulièrement News Corp qui pourrait bénéficier de cette expertise pour répliquer le modèle aux Etats-Unis et en Europe.

Cette opération est pilotée par la banque Macquarie et pourrait atteindre 7,3 milliards de dollars. Le magnat des médias a néanmoins déclaré qu’il ne croyait pas beaucoup pouvoir réussir cette entrée dans le capital de l’opérateur car le gouvernement chinois a signifié qu’il souhaitait que cette opération soit menée par des intérêts locaux. Qui a parlé de patriotisme économique

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30 juin 2006 5 30 /06 /juin /2006 13:33

La société PeerImpact, basée à New York annonce la signature d’un accord avec trois grands studios de production de programmes télévision et de cinéma pour diffuser ces contenus grâce à sa technologies de peer to peer.

La diffusion de contenus vidéos sur Internet commence à poser un souci aux opérateurs d’infrastructures avec les volumes de données qui augmentent rapidement et vont nécessiter des mises à niveau de réseaux très couteuse.
Ces opérateurs ont d’ailleurs remporté une manche face aux portails de contenus avec le vote du sénat américain autorisant les opérateurs à facturer leurs clients en fonction de la nature des contenus diffusés. L’objectif étant de tirer parti financièrement des gains V sur Internet qui se développe avec succès aux US.

La technologie Peer to Peer est une alternative intéressante pour les éditeurs de contenus audiovisuels car les transits de données ne leurs seront pas facturés directement. Pour information le coût en bande passante pour Youtube est de 30 millions de dollars par mois.

Le service PeerImpact proposera des épisodes de séries américaines 24h après leur diffusion sur les réseaux de TV au prix de 99 cents par épisode. Les productions de Twentieth Century Fox et Warner Bros s’ajouteront aux contenus de NBC Universal déjà disponibles.

C’est une étape importante dans cette nouvelle forme de distribution car c’est la première fois que ces trois studios sont réuni au sein d’un même service. Jusqu’ici ils avaient lancés leurs initiatives à travers les sites Internet de leurs résaux de télévision.

Il est à craindre cependant que les modalité de diffusion avec 24 h de délais après la diffusion télé ne résolve pas totalement le problème auquel sont confronté les majors qui voient leurs série TV disponible sur le net avant même la diffusion classique entre la côte Est et la côte Ouest (6h de décalage).

C’est déjà pourtant un grand pas en avant et on peut imaginer dans un futur proche que PeerImpact se développe en Europe avec de contenus localisés en différents langues européenne. Une belle menace pour les chaînes de télévision qui diffusent à bas coûts les séries US avec plusieurs mois, ou années, de décalage.

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30 juin 2006 5 30 /06 /juin /2006 12:24

 

Les FAI se concentrent et avec la vente annoncée de la partie FAI d’AOL Europe les grandes manœuvres se précisent.

L’intérêt de Neuf Cegetel pour Télé 2 peut se comprendre le prix sera moins élevé que celui d’AOL. Cette acquisition permettrait à Neuf de challenger encore plus la seconde place occupée par Free avec 300 000 abonnés ADSL en plus. La vente de Télé 2 en France était prévisible depuis quelques temps car le marché français est encore trop atomisé. En dehors des grands opérateurs comme FT (Orange) Deutsch Telecom et Telecom Italia les investissements dans la fibre optique pour passer au très haut débit ne sont pas à la portée d’acteurs isolés. Télé 2 avait déjà conclu la vente de son centre d’appel marocain (à travers sa filiale Transcomm) et cela préfigurait un rentrait du marché français. Télé 2 avait déjà eu des discussions avec d’autres FAI l’année dernières mais elles n’avaient pas abouti à cause de la somme demandée entre 400 et 500 millions d’euros. Ce serait une bonne opération pour Neuf Cegetel si le prix est revu à la baisse et lui permettrait d’annoncer une possible seconde place avant l’introduction en bourse prévue pour la fin 2006. A condition, bien sûr, qu’entre temps Free ne mette pas la main sur AOL France, ce que je crois peu probable car ce ne semble pas dans la politique ce FAI de payer cher des acquisitions alors qu’il lui faut déployer son réseau Wimax. AOL France pourrait plutôt finir chez Club Internet, filiale de Deutsch Telecom pour qui le marché français est stratégique pour contrer FT et qui a déjà investi 500 millions d’euros en infrastructure.

Télé2 ne jette pourtant pas l’éponge et se recentre sur le nord de l’Europe en annonçant le rachat  à E.ON de 75,1% du capital de sa filiale suédoise haut débit E.ON Broadband Sverige.

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