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  Christian Jegourel

 

    

12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 22:28

La firme à la pomme fait plus que de proposer un service. Comme avec Itune Apple propose un boîtier nommé ITV chargé de faire l’interface entre les différents périphériques audio vidéo de la maison..

Le parcours risque d’être plus difficile que pour la musique car cette fois ci la pomme se heurte de plein fouet aux fournisseurs d’accès qui proposent déjà des boitiers notamment en France.

L’atout d’Apple viendra peut être de ses accords avec les majors et particulièrement avec Disney dont il est le principal actionnaire individuel. Sans surprise les premiers contenus viennent des entreprises liées à Disney et Jobs : Pixar, Miramax, Touchstone et Disney lui-même.

Le terminal ITV sera commercialisé 299$ et les films 14,95$ l’unité. Rien de bien révolutionnaire pour nous français qui disposons déjà de services de ce type avec nos FAI.

J’aimerais pouvoir me rendre invisible pour assister aux négociations avec la galaxie News Corp qui prévoit des services identiques à travers ses différents sites. Et c’est bien là, la limite de l’exercice. c’est que les producteurs de contenus sont maintenant en position de diffuser eux-mêmes leurs programmes audiovisuels sans l’aide d’Apple ou d’autres. C’est d’autant plus vrai que d’autres fabricants de matériels audiovisuels prévoient de proposer des « médias center ». Enfin et peut être le plus dangereux pour Apple et consorts ce sont une fois de plus les GYM.

En effet nous raisonnons aujourd’hui à partir de contenus numériques locaux stockés sur des disques durs, des DVD ou des mémoires flash, mais dans quelques mois, pour les plus chanceux et quelques années pour les zones de faible densité de population, la rapidité des réseaux rendra obsolète le stockage local. C’est dans cette stratégie que s’inscrivent Google et Yahoo qui possèdent tout deux des applications de media center disponibles dans le réseau.

Pour Microsoft c’est encore mieux ses différents rachats lui donne des compétences et des technologies dans toute la chaîne depuis le FAI jusqu’à l’abonné, en local et dans le réseau. La nouvelle Xbox devrait être capable de fonctionnalités similaires et en plus servir de console de jeux et n’oublions pas la nouvelle PS de Sony annoncée également avec des fonctions du même type. La partie va être difficile pour Apple. Fait rare Stev eJobs a annoncé ces produits alors que la commercialisation n’est prévue qu’en 2007. C’est la première fois que la firme de Cupertino dévoile des produits et services non disponibles dans la foulée…

La pomme en a profité pour annoncer de nouveaux Ipod intégrant la vidéo et jusqu’à 8 Go de stockage sur mémoire flash. Ces produits sont en concurrence directe avec le nouveau lecteur de Sandisk qui lui n’est pas bridé par les DRM d’Apple et accepte tous les fichiers MP3.

Dur dur d’être une pomme par les temps qui courent. Est-ce que le génie de Steve Jobs réussira à maintenir le succès. Personnellement j’ai des doutes. Il semblerait que les investisseurs ne prennent pas la nouvelle avec grand enthousiasme car l’action à pris 0,18% dans la journée soit rien du tout.

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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 16:27

L’accès Internet et la téléphonie mobile sont des marchés neufs, d’une dizaine d’années et font penser au marché de l’imprimerie il y a deux siècles. A ses origines, l’imprimeur fabriquait son papier, rédigeait ses articles, composait sa matrice d’impression, imprimait l’ensemble et diffusait son « journal » Depuis le marché s’est structuré.

Pour moi les marché de l’Internet et du mobile, c’est comme si une entreprise de transport possédait ses autoroutes, ses camions et achetait les marchandises qui transitent pour les revendre à l’arrivée.

Ces marchés de la communication devraient donc se structurer de la manière suivante : d’un coté les infrastructures et de l’autre les contenus et les services. Si ont veut faire un parallèle d’un coté des « TDF » et de l’autre des « TF1 ».

Quels impacts pour les organisations actuelles ?

Prenons l’exemple de Bouygues Telecom et Free car ils sont dans une logique semblable vis-à-vis de cette problématique.

Pour Bouygues Telecom cela signifie séparer la partie infrastructure du réseau mobile et sa partie services clients qui possède la base d’abonnés et développe une logique de contenus/services.

Cette séparation permettrait à chacune des entités de maximiser ses profits en se concentrant sur ce quelle sait faire. On peut imaginer que la partie infrastructure développe un réseau Wimax demain et que la partie service cherche à louer des capacités ADSL et, demain, fibres optiques pour fournir à ses clients des contenus et services multi supports sans rupture de charges. On peut même imaginer, puisqu’ils sont dans le même groupe, une fusion de cette partie services avec la division multi médias de TF1.

Cette séparation de la « couche » transport de la couche « contenus/ services » leurs permettrait de se concentrer sur la valeur ajoutée par client sans avoir en arrière pensé les « limitations » qu’impose le passage par le transport « maison ». Rien n’empêcherait en effet cette structure de services d’avoir un accord avec des concurrents de la « couche » transport…

C’est une révolution culturelle pas facile à faire mais le marché va l’imposer car les concurrents sont déjà aux portes. Nous y reviendront.

C’est la même logique pour Free

Jusqu’ici le FAI a fait tout lui même, avec une R&D limitée mais performante qui nous a régulièrement proposée des innovations avant tout le monde. Comme je l’ai déjà écrit, les récentes incursions d’Intel, Cisco et Microsoft dans la gestion d’infrastructures de services et autres set top box amènera inévitablement les FAI à standardiser leurs outils. Free pourrait donc se scinder en deux parties : une chargée de déployer et d’exploiter les réseaux ADSL, fibres optiques et Wimax, l’autre chargée de commercialiser les services et contenus multi supports. Cela faciliterait d’ailleurs la vente en gros de bande passante que Xavier Niel a annoncé pour rentabiliser l’investissement de 1 milliard d’euro dans la fibre.

Ces recomposition des activités auraient également l’intérêt de refaire monter les cours de bourses car les investisseurs aiment bien ce genre de montages qui augurent d’une bonne compréhension de l’évolution des marchés. Nous sommes dans une économie qui évolue tellement vite qu’il faut en permanence adapter les structures de fonctionnement sous peine de se voir dépasser.

Attention aux nouveaux entrants

Si ce scénario de la recomposition de la chaîne de valeur se vérifie, il va falloir sérieusement surveiller les GYM car leur stratégie est bien d’être au cœur du service/contenu. Avec leurs différents outils de messagerie instantanée, les moteur de recherche sur le net et mobile, la fourniture de contenus multi supports et leurs sites communautaires ils sont bien positionnés pour bénéficier de cette structuration. Ils vont disposer de réseaux fixes et mobiles qui leurs permettront d’atteindre leurs clients partout sans rupture de charges. C’est la raison pour laquelle j’avais écrit il y a quelque mois qu’un des facteurs clé de succès serait la maîtrise de la technologie. L’autre étant la maîtrise de la production de contenus.

Cette logique n’est pas seulement applicable aux FAI et opérateurs, toutes les industries qui sont impactées par la modification de leurs relations clients avec Internet sont concernées. Le secteur financier et la distribution devront également réfléchir à cette problématique mais cela fera l’objet d’un autre papier.

Christian Jegourel

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 21:46

Ces programmes télé sont produits par Warner Bros télévision et seront diffusés sur Internet une semaine après la diffusion sur NBC.

Cette information n’est pas anodine car cela signifie clairement que les producteurs reprennent la main sur les diffuseurs. En toute logique NBC aurait pu elle-même diffuser ces émissions sur son propre site web. Le fait que Warner reprenne les droits de diffusion montre que les producteurs s’oriente vers la diffusion en direct et vont, dans l’avenir, se passer de plus en plus des canaux de diffusion broadcast.

A quand les séries TV proposés sur MySpace en France et les émissions d’Endemol sur SkyBlog ? Je n’aimerais pas être patron de chaîne les cours de bourse vont souffrir…

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 18:48

home button, Vodafone logoQui aurait cru il y 5 ans que le leader mondial de la téléphonie mobile propulsé au firmament par son fondateur Cris Gent serait contraint de pactiser avec BT ?

C’est pourtant ce qui vient de se passer avec la signature d’un accord qui permet à Vodafone de louer les infrastructures de l’opérateur historique anglais afin de proposer à ses clients de s offres convergentes intégrant le fixe et le mobile et de facto l’accès à Internet.

Quel retour de situation pour un groupe qui clamait partout que le fixe était mort et que le mobile était lé clé de l’avenir.

C’est qu’entre temps les espoirs de la téléphonie de troisième génération qui devait être l’eldorado de la connexion haut débit mobile bas de l’aile entre les débits qui ne suivent pas les attentes et les ormes HSDPA et les tenant du wimax. Avec l’évolution des débits Internet avec l’ADSL et des consommateurs habitués à plusieurs Mb de débit et des coûts de téléphonie IP inclus dans le forfait, il devenait intenable à un opérateur de contrer ses concurrents. Au fait c’est aussi le problème de Bouygues Telecom.

Vodafone a donc sauté le pas et va rejoindre des acteurs comme BSkyB qui propose déjà ce type de service. Un retour en force des operateurs historiques ?

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 18:26

Avec l’annonce en demi-surprise de Free, après les indiscrétions de Jean Michel Billaut, du déploiement d’un réseau de fibres, les autres FAI vont se mettre en ordre de bataille.

Pour France Telecom, aucune surprise, l’opérateur historique avait annoncé cette stratégie il y a bien longtemps avec comme objectif la fibre jusqu’à l’abonné. Une offre de location de bande passante devait être proposée afin de rentabiliser les investissements et permettre aux autres FAI de proposer des services concurrents de ceux d’Orange. Pour les autres rien n’est encore annoncé mais il est prévisible que Neuf Cegetel s’engage dans le déploiement de sa propre infrastructure. Les coûts estimés du déploiement d’une offre fibre se chiffrent à plusieurs milliards d’euros soit largement plus que ce que propose d’investir Free. Il est donc peu probable que beaucoup de FAI se lancent dans le développement d’une infrastructure propre. C’est pourtant une des clés de la maîtrise de l’offre et ceux qui ne le feront pas risque de voir disparaitre leurs facteur différentiant.

C’est là que Noos pourrait redevenir intéressant.

Lorsqu’au printemps 2006 l’annonce du rachat et de la fusion des deux opérateurs français du câble est tombé, je me suis posé, comme beaucoup, la question de l’intérêt d’un investissement par des entreprises financières d’actifs peu rentables et surtout en difficulté face aux FAI classiques qui développent des offres TV, fixe et Internet plus attrayantes.

Tout pourrait se résumer à LA FIBRE.

En effet un réseau câblé c’est aussi un réseau en fibre optique et avec 4 millions de clients en télévision, 700 000 abonnés Internet et 300 000 en téléphonie fixe, Noos UPC représente une part de marché significative mais surtout dispose déjà d’un réseau en fibre optique. Il semble qu’environ 25 à 30 % de ce réseau doivent être mis à niveau pour être capable de transiter du 50 à 100 Mb pour un investissement de l’ordre de 300 millions d’euros. Ajouté au 1,25 milliards d’euros cela amène l’ensemble à plus d’un milliard et demi. Si on y regarde de prêt cela pourrait être une proie tentante pour Deutsche Telecom, Telefonica ou Telecom Italia ou même Cegetel. Début 2006 ce n’était pas très sexy avec des charges de personnels et d’exploitation trop lourdes mais après le ménage que s’apprête à faire le repreneur actuel (plus de 800 postes supprimés) le résultat redevient attractif.

De là à penser que cette manœuvre était prévu avec le fond d’investissement et un futur repreneur en 2007 ? Mais bon je suis peut être trop machiavélique.

Christian Jegourel

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 16:18

Le groupe Iliad, maison mère de Free vient d’annoncer aujourd’hui un investissement de plus d’un milliard d’euros jusqu’ne 2012 pour déployer de la fibre optique dans les grandes villes de France.

Cela fait plusieurs mois que j’annonce, comme beaucoup, que l’évolution des FAI passe par la fibre optique et qu’il y aura deux scénarii possibles. Les gros industriels qui déploieront leur réseaux et le loueront pour le rentabiliser et les autres qui achèteront de la bandes passante et dont les facteurs de différenciation les feront disparaître peu à peu.

Il était donc logique que le challenger de France Telecom réagisse en cette rentrée. Quoiqu’il en soit le parcours est périlleux. Si je reconnais sans réserve le talent de Xavier Niel, et de ses équipes qui ont su monter cette entreprise et en faire le n° 2 français, nous atteignons aujourd’hui les limites de la démarche.

Analyse

Le groupe annonce un investissement d’un milliards d’euros ce qui est très insuffisant au déploiement de la fibre pour atteindre une taille critique auprès des abonnés français. Iliad envisage d’ailleurs de ne raccorder que 4 millions de prises. Si dans un premier temps cela permet de raccorder les foyers dans les grandes ville et de concurrencer France Telecom qui aura certainement la même démarche pour des raisons de rentabilité, cela, ne permettra pas de mailler le territoire et d’atteindre un nombre d’abonnés suffisant pour déployer les nouveaux services et contenus que permet le très haut débit. En effet dans le course aux programmes audiovisuels mais également aux services de VOD et autre sites collaboratifs la taille du parc d’abonnée est essentielle. Pour déployer de la fibre sur « tout »  le territoire il faudrait à Free entre 3 et 4 milliards d’euros, bien hors de portée. Surtout que dans le même temps il va lui falloir déployer un réseau wimax sou peine de perdre sa licence avec un état français qui interdit le handover et donc de facto de proposer des services de téléphonie mobile sur wimax capable de concurrencer la 3G et générer de nouveaux profits..

Cette stratégie est d’autant plus délicate que le cours de bourse ne peut que pâtir de ces investissements qui dégageront moins de dividendes pour les actionnaires. Le cours a chuté de presque 20% après l’annonce, avant de se reprendre sur une chute limitée de 9%.

Cela laissera moins de ressources pour se développer. J’avais d’ailleurs averti une entreprise d’analyses financières sur un scénario de baisse de la valeur sur le dernier trimestre dès début juillet pour ces raisons.

Dans un premier temps, Xavier Niel pourrait choisir de mettre sur le marché une vingtaine de pourcent de l’entreprise ce qui lui laisserait encore la majorité avec le management et lui permettrait de récupérer entre 500 et 600 millions d’euros supplémentaires au cours actuel. Au passage la baisse de plus de 9% aujourd’hui représente 300 millions d’euros soit le montant d’investissement de deux ans en fibres optiques…

L’option de vente

Xavier Niel n’en est pas à sa première cession d’entreprise mais il a encore le temps de rendre la mariée encore plus belle. Avec cette annonce je prévois une cession en 2008.

Pourquoi ?

Tous les déploiements de fibre optique et les services associés ne seront pas opérationnels avant fin 2007 (sauf mini expérimentation locale) et le marché de masse restera ADSL jusque là. . Dans le même temps les droits audiovisuels sont majoritairement détenus par Canal + jusqu’à cette date et donc la bataille ne commencera qu’en 2008. A ce moment là les chaînes de télé et les réseaux de diffusion Internet vont se battre pour acheter des programmes afin d’enrichir leurs offres. Les grands opérateurs internationaux comme FT ou Deutsche télécom vont surenchérir et ne laisseront pas la place à Free surtout si son déploiement est partiel. Il convient d’ajouter les grandes plateformes de diffusion transnationales comma Itune, Amazon ou les sites des producteurs en direct comme Fox Atomic etc.. Cette concurrence va affaiblir la position des FAI dans la VOD et mécaniquement baisser leurs revenus par abonnés. La course à la taille critique n’en sera que renfoncée. Et donc un réseau avec plusieurs millions d’abonnés et un déploiement même partiel en fibre pourrait intéresser un acteur international désireux de prolonger une stratégie européenne. L’offre même à 3 ou 4 milliards d’euros pourrait intéresser Deutsche Telecom, Telecom Italia ou d’autre. L’option de fusion avec Neuf Cegetel donnerait même à Xavier Niel une excellente porte de sortie le laissant comme l’un des principaux actionnaires d’un ensemble réellement capable de concurrencer France Telecom avec la seule, mais pour combien de temps, licence wimax nationale. Compte tenu de l’annonce d’une offre de location de son réseau qui s’inscrit dans la démarche de Neuf, cela aurait du sens.

Bravo donc aux équipes de Free qui savent manier la stratégie brillamment et attendons le suite pour voir si ce scénario se valide.

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 15:55

InstaSecureC’est l’application qui fera la passerelle entre Office traditionnel que nous connaissons et Live Office en mode ASP, une Google Killer Aps ?

C’est également une belle réponse à l’offre de Google qui, pour le moment oriente ses offres au tout en ligne. Comme j’ai eu l’occasion de l’écrire, notamment ici, le tout en ligne nécessite l’ubiquité des réseaux et des services et surtout que les utilisateurs acceptent que leurs données soient stockées dans le réseau. Avec les soucis de sécurité qu’ont connu plusieurs acteurs majeurs du web, AOL étant le plus récent, ce n’est pas encore gagné. Quoiqu’il en soit dans d’autres secteurs, comme le CRM avec SalesForce, le mode ASP fonctionne bien et il semble logique de penser qu’avec l’évolution des procédures de sécurité, les consommateurs modifient leurs habitudes.

Dans l’intervalle, entre le tout en ligne et le tout logiciel résident, Microsoft pourrait bien avoir trouvé une bonne approche. Avec Live Document, les utilisateurs ayant MS Office installé sur leurs PC pourront partager et de synchroniser leurs documents via Internet.

Pour le moment le service ne fonctionne qu’avec Word et Excel mais les autres applications d’Office seront rapidement disponibles.

Le système est relativement simple à utiliser. Il faut installer une application téléchargeable sur le site puis accepter de partager ses documents. Différentes options sont possibles : partage total, lecture seule, autorisation d’impression…

A quand une réponse de Google ? C’est peut être pour cela que les rumeurs concernant des négociations avec Sun et Apple se répandent. Google aurait bien besoin de StarOffice.

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 15:18

Le site de commerce en ligne devance de peu Apple qui prévoit d’ajouter ce service à Itune.

L’offre d’Amazon arrive sur un marché déjà encombré où se côtoient des spécialistes comme MovieLink, CineNow et des sites de majors qui proposent elles-mêmes leurs productions sur Internet.

Et c’est bien la particularité de ce marché qui grâce, ou à cause, d’Internet réduit la chaîne de valeur de la commercialisation. Imaginez Danone ou Nestlé ouvrir des boutiques et concurrencer Auchan ou Carrefour est insensé. Sur Internet tout est possible.

La tâche ne sera pas facile aux intermédiaires qui vont s’intercaler entre les producteurs de contenus et les consommateurs. Sans la maîtrise de la production et des coûts d’acquisition de droits de distribution, l’intermédiaire est à la merci des producteurs. A condition que ceux-ci réussissent leur pari de la diffusion en direct et la transition d’un modèle traditionnel au modèle de vente direct. Dans l’industrie on a déjà connu cela avec l’arrivée de Dell face aux autres constructeurs.

Amazon se lance donc dans une opération risquée mais il n’a pas le choix car la baisse de son chiffre d’affaires de vente de DVD va continuer de s’accroître au rythme de la montée en charge des offres en ligne. On peut se poser la même question pour des acteurs de plus petites tailles comme Glowria, surtout face aux offres des fournisseurs d’accès qui ajoutent tous ce type de services à leurs offres.

Tout va se jouer sur les tarifs. Si les producteurs imposent un prix unique de revente, le marché peut rester atomisé. Si, au contraire les majors optent la vente de droit par bassins linguistique, voire ouvrent la co-production aux acteurs capables de commercialiser les contenus, le marché de la distribution va se concentrer.

Il est difficile d’anticiper mais certains signaux faibles peuvent nous donner des pistes.

La difficulté de contrer le téléchargement illégal malgré les DRM, impose aux majors de multi diffuser les programmes afin d’éviter l’érosion des ventes. Ce cercle vicieux, vertueux, fait déjà des victimes avec les cachets des grands acteurs américains qui voient leurs salaires et intéressements plafonnés. Ce phénomène devrait s’accentuer car la rentabilité d’une production va être de plus en plus difficile à atteindre si le téléchargement illégal continu de progresser. Dans le modèle actuel, l’essentiel des revenus vient de la vente des droits aux chaîne de TV du monde entier et de la vente de DVD. Si les programmes sont disponibles en quasi temps réel en PtoP, il va être difficile de réunir les budgets de production. C’est là qu’interviennent les distributeurs qui pourraient proposer de participer aux coûts de production afin de partager les risques et surtout garantir un canal de diffusion.

SI cette hypothèse se vérifie, d’ici quelques années, le marché devrait se structurer en trois : un marché organisé autour de grand acteurs comme Amazon, un marché emmené par les FAI et le reste par les sites de services des producteurs aux mêmes comme Fox Atomic pour News Corp, par exemple.

Je ne suis pas sûr qu’il reste beaucoup de place aux acteurs de petites tailles.

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7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 09:52

GoogleAprès le test au Japon en partenariat avec KDDI c’est au tour des US, de l’Allemagne et de la Grande Bretagne de se voir proposer ce service.

Nous allons enfin pouvoir bénéficier des fonctions de recherche sur nos mobiles grâce à Google. Tout cela c’est très bien mais encore faudrait-il que nos réseaux mobiles supportent vraiment les débits nous permettant de surfer sur le net à des tarifs réellement grand public.

Ce n’est par hasard si le géant de Mountain View avait débuté ses tests en Asie où les réseaux mobiles sont plus avancés qu’en occident.

Nous allons également voir arriver la publicité dans nos applications mobiles, en échange de services sponsorisés ?

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6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 15:46

Juste après l’annonce de la signature très médiatisée d’un accord avec Universal music, la firme New Yorkaise ajoute EMI à ses partenaires.

Dans la lignée de l’accord avec le numéro 1 mondial de la music, l’accord avec EMI permettra à SpiralFrog de mettre à disposition des internautes le catalogue musical d’EMI en échange de visionnage de publicité. Pas mal pour un service qui n’ouvrira qu’en décembre et surtout un bel accroc pour les sites comme Itune.

Dans la foulée, Universal annonce le rachat de BMG Music à Berltesmann pour 1,63 milliards d’euros. Une nouvelle étape dans la concentration des acteurs et un bonus pour SpiralFrog qui pourrait ajouter de nouvelles stars à son offre.

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